Ce matin c’est amarrés au port d’Héraklion que nous nous réveillons. Ces deux premiers jours de croisière nous ont crevés et nous hésitons entre descendre et rester à bord… Finalement Benoît se pose pour faire un peu de peinture, MiniChou va à la piscine et au basket avec le reste de la famille, et moi je pars explorer Héraklion. A chacun son activité ^^
Le port est à une dizaine de minutes de marche du centre-ville d’Héraklion. Je commence par aller voir le fort vénitien de Koules puis je fais un petit tour dans la rue principale. J’hésite à faire un gros craquage “mugs” au Starbucks – ceux qui savent, savent ! – mais je résiste héroïquement. Il y a pas mal de monde dans le centre, on sent que l’on est en pleine période touristique.
Je me balade ainsi une grosse heure avant de remonter à bord. Comme souvent, le pont est un bon poste d’observation pour observer les environs, et je ne m’en prive pas. Soudain c’est le signal du départ, notre bateau manœuvre lentement à travers le bassin afin de sortir, c’est impressionnant de précision pour un aussi gros gabarit. Je me réjouis d’observer un peu les manœuvres, j’aimais beaucoup cela lors de nos croisières Hurtigruten et ici nous n’avons pas bien pris le temps de le faire.
Nous déjeunons en famille – MiniChou chipote son assiette avant de dévorer celle de ses cousins ! – puis chacun profite d’un petit temps de repos. Je file pour ma part tout droit vers la salle de sport… afin de tester le sauna ^^ Nous nous retrouvons ensuite tous sur le pont pour admirer l’entrée dans la caldeira de Santorin, notre dernière escale. C’est magnifique ! Lorsque nous étions venus la dernière fois, nous étions arrivés de nuit et avions dû rapidement nous préparer à descendre depuis la cale du bateau, du coup nous n’avions pas aussi bien vu tout cela.

En haut, c’est Fira. On voit bien le chemin en zigzag pour y monter, et on distingue sur la gauche le téléphérique.
Nous avons hésité à rester à bord avec Benoît, pour nous reposer et profiter un peu du bateau, mais ils sont déjà en train de tout préparer pour les prochains croisiéristes. Les piscines notamment sont vidées et en train d’être nettoyées… Nous descendons donc à terre, et retrouvons le reste de la famille – débarqués avant nous car ils avaient réservé des excursions – dans la file d’attente du téléphérique. Il y a en effet eu un petit couac de débarquement, nous n’avons pas pu accoster là où nous aurions dû – et où les bus peuvent directement récupérer les gens – nous nous retrouvons donc au pied de la falaise, en même temps que les passagers de trois autres bateaux de croisière. Bref, c’est l’enfer à terre… Il fait super chaud et la file d’attente pour le téléphérique est gigantesque. Nous décidons pour notre part de monter à pied. Nous apprendrons le soir que l’attente pour le téléphérique a duré quasiment trois heures !
La montée se passe bien, nous gravissons méthodiquement chacune des 588 marches qui nous séparent de Fira. Nous nous faisons régulièrement dépasser par des ânes chargés de touristes, spectacle assez affligeant je dois dire… d’autant plus que ceux qui se font porter ont souvent l’air tout à fait capables de marcher. La vue sur la caldeira est de plus en plus belle au fur et à mesure que nous montons.
Une fois en haut nous nous offrons un jus d’oranges pressées face à la vue avant d’aller nous balader au hasard des petites rues. Entre les petites maisons blanches et bleues, les cactus, les bougainvillées et la vue, c’est toujours aussi charmant, et nous retrouvons avec plaisir cette île que nous avions tant appréciée il y a dix ans… Nous reviendrions volontiers une troisième fois tiens, en basse saison !
Nous redescendons à pied en même temps que le soleil se couche sur la caldeira, le spectacle est magnifique et clôture parfaitement cette belle journée. Une fois à bord, nous apprenons qu’une partie de la famille a finalement renoncé à l’excursion, tant la chaleur et l’attente étaient importantes… et que l’autre partie n’est toujours pas rentrée !! Ils arriveront finalement à 22h passées… avec tout ce temps d’attente, l’excursion s’est retrouvée décalée dans le temps.
C’est déjà le dernier soir à bord. Nous assistons au spectacle, qui nous plaît moins car plus orienté folklore et moins cirque, avant de nous retrouver en famille autour d’un verre dans le bar le plus haut du bateau. Tchin ! Nous enflammons ensuite un moment le dancefloor, mais la musique est vraiment trop forte, alors nous partons nous coucher… La nuit va être courte, demain il faut avoir quitté le bateau à 8h !