Une question qui revient souvent lorsque nous parlons de notre voyage, c’est “Mais comment faites-vous pour votre travail ??”
Plusieurs solutions s’offrent au travailleur avide de liberté :
– la démission : moyen le plus simple… mais potentiellement source de stress au retour, lorsqu’il faut retrouver un travail !
– le congé sabbatique : idéal, mais requiert de remplir des conditions bien précises. Il faut en effet pouvoir justifier, à la date de départ en congé, de 36 mois d’ancienneté dans l’entreprise, consécutifs ou non, et de 6 années d’activité professionnelle… sans avoir bénéficié au cours des 6 années précédentes, dans l’entreprise, d’un congé sabbatique, d’un congé pour création d’entreprise ou d’un congé de formation d’au moins 6 mois. Le congé peut aller de 6 mois à 11 mois, et ne peut pas être refusé par l’employeur (il peut juste être décalé, de 9 mois maximum)
– le congé sans solde : alternative à la démission pour ceux qui ne remplissent pas les critères d’un congé sabbatique. L’employeur ne verse pas de salaire à l’employé durant le congé, mais ce dernier est assuré de retrouver son poste et son salaire à son retour.
– la rupture conventionnelle de contrat : à négocier avec son employeur… Très proche d’une démission, si ce n’est qu’elle ouvre des droits ASSEDIC
– la disponibilité pour convenances personnelles : pour les fonctionnaires, ou assimilés fonctionnaires
Et nous alors… qu’avons-nous choisi ?
Pour Aurélie c’était assez simple… Elle a le droit par son travail de poser jusquà deux ans de disponibilité pour convenances personnelles. La seule chose un peu gênante, c’est qu’elle doit poser ces disponibilités 6 mois par 6 mois. Bref pour l’instant elle est en disponibilité de novembre à avril… et elle devra en redemander une autre pour le semestre de mai à octobre.
Quant à Benoît, qui travaille dans une entreprise privée, il n’avait pas l’ancienneté requise pour un congé sabbatique. Il a donc demandé un congé sans solde, en se disant qu’au pire, si on le lui refusait il démissionnerait… Victoire, le congé sans solde lui a été accordé, très facilement en plus. Nous avions préparé l’entretien etc, Mais en fait il n’a même pas eu besoin de négocier, incroyable 🙂
Du coup, le retour ne nous inquiète pas sur ce plan-là… On retrouvera chacun notre travail là où on l’avait laissé… ainsi qu’un salaire.
Cet article m’a bien aidé, je compte faire un tour d’Asie d’ici cinq ou dix ans, vous m’avez aidé à bien comprendre les différentes solutions, merci
Bonjour Lucie,
Merci pour ton message et bienvenue sur ce blog ! Je suis ravie que notre article ait pu t’aider à y voir un peu plus clair… en tout cas, c’est un beau projet que tu as ! A bientôt,
Aurélie.
Je ne me rappelais pas avoir lu cette page…
En tout cas vous aviez eu de la chance pour Benoit! Mon Chéri est contre le congé sabbatique/sans soldes.. Il trouve que c’est pas sympa de partir, et de revenir et d’avoir sa place au chaud. LOL j’ai beau lui dire que si c’est bien encadré par la lois, c’est que ça se fait, mais je n’ai pas réussi à le convaincre LOL!
en tout cas moi ça ne me dérangerais pas du tout, le problème c’est que je n’ai tjrs pas de CDI depuis que je suis diplômée, donc ça sera un peu mal barré lol
Et Aurélie, c’est quoi ton job? parce que pouvoir partir pour convenance perso, c’est trop bien!! loool
Tiens je me disais bien que je t’avais déjà demandé c’était quoi ton job pour pouvoir bénéficier d’une convenance perso! mdrr ça devrait intéresser des gens ah ah . Du coup pour le TDM n°2 vous allez faire pareil?
Par contre je ne savais pas que pour le congé sabbatique ça pouvait être 36 mois non consécutif! J’en apprends à nouveau alors que j’avais déjà lu l’article!