Nous quittons Quito en bus le 1er juillet après un dernier repas dans notre petit resto végé, direction Latacunga. Latacunga n’a rien d’extraordinaire mais ce sera notre camp de base pour partir explorer la région.Nous y passons une soirée tranquille entre balade à pied dans la ville, courses pour le dîner et dégustation de petits pains tout droit sortis du four du boulanger avant de nous installer devant le compte Netflix de Coralie. La saison 4 d’Orange is the New Black est sortie en France il y a quelques semaines et nous sommes tous les 3 fans, alors on s’était dit qu’on regarderait la suite ensemble en Equateur 😉
Le lendemain matin nous prenons le bus pour Zumbahua, où se tient tous les samedis un grand marché. Dans le bus un vendeur fait l’article d’une pommade au cannabis, pleine de propriétés diverses et variées. Il n’aurait pas le droit de la vendre en France celle-là, mais ici il rencontre un succès certain !
Le marché de Zumbahua est assez petit mais bien mignon, sur la place de l’église. Il y a beaucoup de fruits et légumes, du pain, un peu de viande et quelques vendeurs d’artisanat et de vêtements en laine d’alpaga. Nous passons un agréable moment à flâner entre les étals colorés ; nous en profitons pour acheter notre pique-nique du midi et pour faire recoudre le sac à main de Coralie, dont une anse vient de lâcher.
De Zumbahua nous attrapons ensuite un taxi pour la lagune de Quilotoa, où après un petit comparatif d’hôtels nous nous installons dans un petit hostel tout simple tenu par une famille. Il n’y a que deux chambres et pas de douche dans la salle de bains, mais on est immergés dans la vie locale !
Nous pique-niquons à la chambre et filons voir la grande star du coin, j’ai nommé la lagune ! Cette lagune est réputée être la plus belle d’Equateur, et lorsque nous la voyons nous comprenons pourquoi… avec son eau aux diverses nuances de bleu et les hautes parois du cratère qui l’entourent, la lagune de Quilotoa est tout simplement superbe.
Il n’est pas tard et nous décidons d’attaquer le chemin de rando qui fait le tour du cratère. Celui-ci s’avère très long, avec des tronçons raides et sableux assez pénibles et nous faisons finalement demi-tour au bout d’un tiers environ, mais quelle vue ! Entre la lagune à gauche et les champs et montagnes à droite, le tout plein de fleurs sauvages, nous ne savons plus où donner de la tête… et nous en oublions parfois de regarder nos pieds, ce qui est rarement une bonne idée dans le coin ^^
Nous dînons dans le salon de la famille, devant un match de l’Euro. Les fils de la famille sont archi fans et suivent cela de près, c’est drôle ! Nous filons ensuite nous blottir dans nos lits sous quatre couvertures, malgré le poêle à bois il ne fait vraiment pas chaud. Notre début de nuit est « bercé » par une fête catholique, où non content de célébrer Jésus à force de chants et d’exclamations enthousiastes le prêtre a installé des haut-parleurs permettant sans doute de mieux diffuser la bonne parole dans le village, bref tout le monde en profite jusqu’à minuit passé. Pire que l’appel à la prière de la mosquée de Labuan Bajo il y a donc la fiesta catho de Quilotoa 😉
Nous dormons finalement bien sous nos piles de couverture, malgré l’arrêt du poêle durant la nuit. Nous nous habillons en vitesse et filons nous réchauffer dans le salon de la famille autour d’une tasse de thé. Ils n’ont pas allumé le poêle ce matin, on se gèle bien… Heureusement qu’il y a les tasses brûlantes ! Nous repartons ensuite en direction de la lagune, éclairée aujourd’hui par un beau soleil. Après le chemin de crête hier, ce matin nous descendons dans le cratère ! Le chemin est facile et serpente doucement le long des parois. Il est tôt et il n’y a pas grand monde, c’est très agréable. Une fois en bas Coralie et moi louons un canoë pour aller explorer la lagune, pendant que Benoît se repose au soleil en nous prenant en photos. Mine de rien il y a pas mal de courant, on va avoir des courbatures !
Nous reprenons ensuite le bus pour Latacunga, où nous récupérons nos bagages avant de repartir sur Quito. Une fois à Quito nous achetons nos billets pour Papallacta, notre étape suivante. Il y a un bus qui part dans moins d’une heure, parfait ! La suite au prochain épisode…
Infos pratiques :
- Bus de Quito à Latacunga : départs très réguliers (toutes les demi-heures environ) du terminal de Quitumbe. 1H30 de trajet, 2,30 $/personne.
- Bus de Latacunga à Zumbahua : départs très réguliers, en tout cas les jours de marché ! 1H30 de trajet. Quelques bus directs de Latacunga à Quilotoa, départs à 9H, 10H et 11H de Latacunga. Le marché de Zumbahua se tient tous les samedis.
- Taxi de Zumbahua à Quilotoa : 20 min de trajet, 2$/personne
C’est bien agréable de prendre le petit déjeuner d’un lundi matin face à de telles images!!!!! De quoi bien commencer la semaine!!!! Merci beaucoup pour la balade!!!!
Contente d’égayer ton lundi matin alors 🙂 C’est vrai que les paysages de la lagune étaient spectaculaires…
Coucou les jeunes,
Sympa de se retrouver en Amérique du Sud ! Nous ne connaissons pas l’Equateur mais ça m’a l’air de bien ressembler au Pérou et autres Bolivie… Profitez bien ! Agréable de faire un bout de brousse avec des copines non ? Bisous
L’Equateur nous rappelle effectivement pas mal le Pérou, on voit que c’est la même région géographique ! Quant aux visites, c’est clair que ça fait plaisir… Grosses bises !
Petit retour très plaisant en Amérique du Sud, j’adore 🙂
Oui hein ? Nous aussi je dois dire 🙂
Magnifique cette lagune je ne m’en lasse pas (elle est devenue mon fond d’écran au boulot ☺) merci pour le résumé et les photos! Bises
Trop belle hein ?! Je ne m’en lasse pas non plus… Gros bisous !
[…] Notre vadrouille entre Latacunga, le marché de Zumbahua et la superbe lagune de Quilotoa, c’est par là […]
Waouh la vue sur la vallée depuis le bord du cratère c’est magnifique ! Et la couleur de la lagune n’est pas en reste. Je suis contente d’enfin me lancer dans vos articles sur l’Amerique du Sud 😀 Et ca doit être chouette de retrouver un visage familier à l’autre bout du monde !
A chaque fois nous sommes émerveillés par la beauté et la diversité des paysages sud-américains… Lorsque je pense que lors du premier TDM nous avions failli ne pas aller du tout en Amérique du Sud, je me dis que nous aurions vraiment raté quelque chose !