Le soleil n’a pas résisté à la nuit, et c’est sous la pluie, avec un ciel gris et plombé, que nous nous réveillons. Nous filons au MacDo pour le petit-déjeuner, avant de faire le check out à l’hôtel. Nous leur laissons nos bagages, et c’est parti pour une journée de vadrouille !
Benoît avait repéré une boutique de figurines qui s’avère être ouverte en ce lundi de Pentecôte, et il commence donc la journée par un peu de shopping pendant que je vais voir une église située à quelques rues de l’hôtel, et qui m’intriguait avec ce qui ressemblait de loin à un double clocher. Il s’agit en définitive de deux tours au toit pointu, mais l’architecture de l’édifice est intéressante, avec une façade travaillée de manière assez originale, avec plein de petites ouvertures.
De retour dans le centre-ville nous découvrons que seule la boutique de Benoît était ouverte… tous les autres magasins, y compris notre petit supermarché, sont fermés. Bouh ! Nous qui voulions ramener de la nourriture en France et manger autre chose que des frites aujourd’hui, c’est raté !
Nous retournons dans le Hofgarten, le grand parc, afin de visiter une partie que nous avions manquée hier. Aujourd’hui il y a beaucoup de canards et d’oies, avec leurs petits. Tous se dandinent à qui mieux mieux sur le chemin, picorant le pain jeté par les passants, c’est trop mignon 🙂 En sortant nous passons devant l’opéra de Düsseldorf, une grande bâtisse rose.
Nous attaquons ensuite un « jeu de piste » que nous avions récupéré le premier jour à l’office du tourisme, permettant de partir à la découverte des curiosités de Düsseldorf. Depuis deux jours que nous sommes là nous avions déjà vu certains endroits « en gros », mais cette visite nous permet d’avoir des informations complémentaires et des anecdotes.

Enseigne du restaurant « Zum Schiffchen », la plus ancienne brasserie de la ville (1628). Napoléon y aurait mangé !
Nous arpentons les petites rues piétonnes du centre-ville, et longeons le Rhin. La promenade est vraiment bien aménagée, et est très agréable. Les arbres qui y sont plantés sont taillés de manière particulière, de manière à offrir le maximum d’ombre sans prendre trop de hauteur. On dirait un peu des bonsaïs, mais en grand ! Nous visitons l’église St Lambert, au curieux clocher… Plus que penché, il s’avère en réalité flammé, avec une flèche en spirale.
Düsseldorf regorge de détails cachés, de poésie urbaine, d’endroits paisibles à l’écart du centre, et c’est un plaisir que de se perdre dans les petites rues. Vraiment, cette ville nous plaît !
Tout au long de la balade, nous croisons les panneaux d’affichage de spectacles, remarqués depuis notre arrivée, présentant la particularité d’être surmontés par des statues plus vraies que nature représentant des hommes, des femmes et des enfants. Il y en a partout dans la ville, c’est original comme tout, et cela nous plaît beaucoup.
L’heure tourne et il est bientôt temps de repasser récupérer nos bagages à l’hôtel. Je fais en vitesse un saut au MacDo pour acheter de la verdure – la prochaine fois on achètera des actions… – pendant que Benoît s’occupe des valises, et puis nous filons à pied en direction de la gare. Il n’y avait pas de train direct pour le retour, et nous devons changer à Cologne. Notre train n’est pas encore affiché lorsque nous arrivons, et j’en profite pour faire un tour de repérage des choses comestibles à acheter pour notre dîner… J’hésite à faire des achats, je décide plutôt de retrouver Benoît, et j’en profite pour jeter de nouveau un coup d’œil sur le tableau d’affichage des trains… et là, horreur, notre train est annoncé avec 30 minutes de retard, nous n’aurons jamais notre Thalys à Cologne ! Par contre il y a un autre train qui part à Cologne dans deux minutes… Nous nous regardons, et nous piquons un sprint mémorable dans la gare. Heureusement le quai n’est pas trop loin, et nous arrivons sur le quai en même temps que le train. La contrôleuse est hyper désagréable, refuse de nous dire si nos billets sont valides dans ce train ou pas… On finit par monter, et elle ne nous contrôle pas. Ouf ! On a bien joué là… et on a évité le ratage magistral de Thalys, hourra !
Nous arrivons donc bien en avance à Cologne, et décidons d’aller voir dehors si on aperçoit la fameuse cathédrale. Nous nous retrouvons en fait littéralement nez à nez avec cet énoooorme édifice, solidement planté face à la gare. Ça c’est de la cathédrale… Elle en impose, avec sa structure massive et ses flèches qui s’élancent vers le ciel.
De retour dans la gare nous faisons quelques achats alimentaires, avant de nous affaler dans le train, que d’émotions… Le trajet de retour est consacré au dîner puis à l’avancement de l’album photo du TDM, on ne voit pas le temps passer. C’est dans le froid et sous la pluie que nous arrivons à Paris… mais absolument enchantés de ce week-end dans une destination pouvant sembler un peu improbable, et pourtant ô combien sympathique au final ! L’Allemagne est décidément un pays que j’apprécie beaucoup…
Combien ça coûte ?
Thalys Paris/Düsseldorf : 35 euros/personne/trajet en Thalys direct, 35 + 18 = 53 euros avec une correspondance à Cologne, pas toujours évitable en fonction des jours et des horaires… Donc au mieux, 70 euros l’AR, sinon autour de 100 euros l’AR.
Hôtel : Hôtel Batavia (si, si…), 61 euros la nuit en chambre double, sans petit-déjeuner. Un hôtel complètement insipide mais à l’accueil gentil, et pas trop mal placé. Nous avons de toute façon eu beaucoup de mal à choisir un hôtel à Düsseldorf, le rapport qualité-prix n’étant en général pas extra d’après les divers commentaires…
Soit 131 euros/personne pour 3 jours et 2 nuits
Là encore je n’ai pas fait les comptes en détail mais la vie nous a semblé globalement un peu moins chère qu’à Paris. Les prix au supermarché sont globalement plus bas qu’en France surtout pour le bio. Le prix des restos, musées, visites est sensiblement le même qu’à Paris.