
La cathédrale de Da Nang
Autant le dire tout de suite, Da Nang restera toujours aussi inhospitalière et peu attrayante malgré une bonne nuit de sommeil ! La ville en elle-même ne casse rien, les gens que nous rencontrons ne sont pas spécialement sympas et nous galérons comme pas possible pour acheter des billets de bus pour Hoi An, notre étape suivante. Nous finissons tout de même par y parvenir et nous rencontrons dans la foulée les deux exceptions gentilles de notre journée : une boulangère qui vend de la génoise pour 20 000 Dongs (1 euro), toute bien coupée et avec du thé, et une marchande de fruits au marché qui sourit tout ce qu’elle peut et caresse le bras d’Aurélie en s’extasiant sur sa peau pendant que cette dernière cherche sa monnaie (oui, oui, ça faisait un peu bizarre, mais c’était gentil… !)
Nous fuyons rapidement le centre de Da Nang et marchons jusqu’à la plage, à quelques kilomètres de là. C’est une bouffée d’oxygène, la plage est belle et ressemble un peu à celles des Landes. Nous avons repéré plusieurs gargotes où déjeuner mais ils n’ont que des fruits de mer, ce qui ne nous tente pas vraiment aujourd’hui. Nous nous rabattons donc sur un resto un peu plus chic en front de mer. La vue sur la mer de Chine est très chouette, la nourriture l’est moins…
Nous quittons Da Nang sans regrets lorsqu’arrive l’heure de notre bus pour Hoi An… Espérons que cette nouvelle étape sera plus intéressante !
Le trajet en bus se passe bien ; Aurélie monte la première dans le bus et une passagère l’exhorte à s’asseoir près d’un jeune homme blond « regardez comme il est mignon, et il est tout seul ! »… Jusqu’à ce que Benoît, qui supervisait l’installation de nos bagages dans la soute, monte à son tour dans le bus 😀