De J237 à J238 : Kampot et Kep, quatre jours entre mer, fleuve et rizières, part 1 (7 et 8 juillet 2012)

Nous repartons en vadrouille dès le samedi matin, direction Kampot, pas loin de la mer. A nous la campagne cambodgienne ! Le trajet en bus se passe bien, et si tous les rabatteurs des hôtels nous sautent dessus dès que nous sortons du bus nous finissons malgré tout par trouver une chambre dans l’hôtel que nous voulions.

Kampot nous plaît tout de suite beaucoup. C’est une petite ville nonchalante bâtie au bord de la rivière, ce qui lui donne beaucoup d’air.

La promenade au bord de la rivière

 

Nous déjeunons dans un petit café face à la rivière avant de partir nous balader à pied. Nous longeons un moment la rivière puis nous allons voir le grand marché, comme d’habitude très animé. Nous y faisons le plein de fruits et de légumes, pour la première fois d’une longue série lors de ce séjour !

Le marché aux poissons

« Il en faut peu, pour être heureuse » ! 😉

L’architecture de Kampot n’a rien d’extraordinaire, mais ses places sont très originales entre la place du millénaire et celle dite du durian… avec un énorme durian qui trône au milieu. Kitsch, me dites-vous ? 😉

Place du millénaire

Place du durian

Côté repas nous mangeons pas mal à la chambre lors de ces quatre jours, grâce à la petite bouilloire que nous avons achetée à Phnom Penh. Hé oui, c’est le retour de la bouilloire ! Il y a un supermarché près de l’hôtel où nous nous approvisionnons pour le petit-déjeuner, et le soir nous nous faisons souvent des nouilles avec des légumes frais, et des fruits en dessert. Nous goûtons quelques nouveautés comme le mangoustan, que nous élisons aussitôt « fruit le plus fin du monde » avec son goût de meringue. Nous testons aussi les galettes de manioc sucré, super bonnes.

Délicieux mangoustan !

Les galettes de manioc

Nouilles aux légumes

Nous profitons de notre séjour à Kampot pour faire plusieurs excursions dans les environs. C’est ainsi que le samedi nous partons avec un groupe dans le Bokor, à la découverte d’une ancienne station d’altitude française. Ladite station était décrite comme une ville-fantôme, mais cela a bien changé… en dehors de la vieille église, tous les autres bâtiments sont en rénovation / réhabilitation. Le gouvernement cambodgien souhaite développer cette région, et un projet de grand complexe touristique est en cours… Bref, on se sent plus en train de visiter un chantier de BTP qu’en train d’arpenter romantiquement une ville fantôme ! Seule la brume qui nimbe le lieu parvient à lui donner un peu de charme.

La vieille église

L’ancien hôtel-casino, maintenant en cours de transformation en musée

La brume tombe sur le Bokor

En chemin nous nous arrêtons sur une petite colline où trône une immense statue de la reine du Bokor, reine déifiée et vénérée par les Cambodgiens, puis dans un complexe de temples et pagodes.

Temple sympa en chemin

Après la pseudo-ville fantôme nous nous arrêtons bien sûr dans les bâtiments du futur complexe… en particulier le nouveau casino, quasiment terminé et déjà en activité ! Nous ne sommes pas de grands joueurs mais le buffet a l’air bien sympa, si nous n’avions pas été en groupe nous nous serions certainement arrêtés ici pour déjeuner.

Le nouveau casino et ses fontaines, dans le loulou !

Le Bokor est une destination fameuse de pique-nique pour les Cambodgiens, qui viennent parfois depuis Phnom Penh pour manger ici… Le cadre n’a pourtant rien d’extraordinaire, que ce soit la « station d’altitude » ou les chutes d’eau un peu plus loin, où nous déjeunerons nous aussi.

Les chutes et leur eau loin d’être limpide…

De retour à Kampot nous finissons la journée par une croisière sur la rivière. Les couleurs sont belles, le paysage agréable et nous en profitons bien. Cela rattrape un peu l’excursion au Bokor, vraiment pas géniale ! Enfin, c’était trop beau pour être vrai… Au bout d’1H30 de croisière notre moteur rend l’âme, et nous voilà au beau milieu de la rivière, loin de la ville, sans rames évidemment. Par chance un autre bateau finit par passer au bout d’une demi-heure, et nous remorque jusqu’à notre embarcadère… ! Cette croisière plus longue que prévu nous aura au moins permis de voir un début de coucher de soleil, ce que nous aurions raté sinon… dommage pour une « sunset cruise » !

Les bateaux de pêche partent en mer

En attendant un hypothétique bateau après la mort du moteur…

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Une réflexion sur “De J237 à J238 : Kampot et Kep, quatre jours entre mer, fleuve et rizières, part 1 (7 et 8 juillet 2012)

  1. Véro & Nico dit :

    Je me rappelle que Kampot & Kep nous avait vachement plu aussi… sauf Bokor effectivement, on s’attendait à mieux ! Et les chutes d’eau étaient complètement asséchées quand on y était. Par contre, le marché aux crabes et la dégustation de crabe dans les boui-boui sur le bord de mer… juste miam ^^ !
    Bonne suite de voyage. Bises de Buenos Aires.

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