De J239 à J240 : Kampot et Kep, quatre jours entre mer, fleuve et rizières, part 2 (9 et 10 juillet 2012)

Nous poursuivons notre exploration des environs de Kampot le dimanche, avec une journée à la campagne. Nous n’avons pas besoin de faire beaucoup de kilomètres pour sortir de la ville et nous retrouver en pleine campagne entre les rizières et les palmiers.

Nous nous arrêtons d’abord à Phnom chhnork , un petit temple construit dans une grotte à flanc de montagne. De là-haut nous avons une belle vue sur la campagne environnante, et en particulier sur les nombreux potagers, vergers et rizières du coin.

L’éléphant qui garde l’entrée de la grotte (oui, il faut un peu d’imagination… !)

La grotte et le petit temple sur la droite

Les arrêts suivants sont consacrés à trois activités économiques importantes de la région : tout d’abord un petit village de pêcheurs (ceux que nous avions vus passer la veille lors de notre croisière !), puis une plantation de poivriers, et des marais salants pour finir. C’est chouette de voir tout ça !

Le village de pêcheurs

Plantation de poivriers

Marais salants

Nous arrivons peu avant 13 heures au port de Kep, d’où nous prenons le bateau en direction de l’île des lapins. Nous y passons une après-midi de farniente, entre curry de crabe, balade sur la plage et sieste dans les hamacs… Cette petite île est paradisiaque !

Le port de Kep

Derrière moi, l’île aux lapins !

Le lundi nous reprenons la direction de Kep en bus, afin de faire le tour du parc national qui s’y trouve. C’est l’un des rares parcs nationaux du Cambodge et cela fait un moment que nous n’avons pas marché comme ça, alors c’est l’occasion… La balade est facile, sur du plat, et si elle n’est pas extraordinaire elle offre quand même de beaux panoramas sur la mer en contrebas. Quant à la végétation autour, elle est luxuriante !

On en aura vu des « bouts du monde » lors de ce voyage…

Nous faisons ensuite un grand tour dans Kep, qui est une ville très étendue en longueur, le long de la mer. La spécialité ici est le crabe, tout frais pêché, et de nombreuses petites marchandes en vendent à la sauvette le long de la plage. Nous suivons la promenade du front de mer jusqu’à deux statues emblématiques de la ville : la baigneuse – offerte par le Vietnam en remplacement d’une statue détruite lors de la guerre, mais que les Cambodgiens trouvent bien trop dévêtue ! – et le crabe géant.

La plage de Kep

La baigneuse

Le crabe, plus kitsch tu meurs !

Nous marchons ensuite jusqu’au marché au crabe et aux restos des pêcheurs, bien plus loin que ce que nous imaginions. Nous déjeunons face à la mer au Kimly, un resto qui a bonne réputation… et se repose un peu sur ses lauriers, nos grandes assiettes de poisson s’avèrent quasiment de la même taille que les petites de nos voisins, alors que le prix n’était pas franchement le même. Enfin, c’est bon quand même, alors…

Vue sur la mer et les paniers de crabes

Le marché au crabe est très sympa, on y retrouve pas mal de marchandes qui vendent le produit de leur pêche : beaucoup de crabes bien sûr, mais aussi des poissons et des crustacés. On peut les acheter frais ou bien déjà cuits dans de grosses marmites.

Les marmites

Ouverture des paniers de crabes

Marchande de crevettes séchées

Pour rentrer à Kampot nous testons un moyen de locomotion inédit jusqu’à présent dans ce tour du monde : la moto ! Nous nous installons tous les deux derrière notre chauffeur, et c’est parti pour une demi-heure sur les routes cambodgiennes… Je suis en jupe et t-shirt, on n’a pas de casque, mais on croise les doigts… et très vite on apprécie la balade, la moto dans la campagne cambodgienne ça a un sacré goût de liberté !

De retour à Kampot nous visitons Farmlink, une entreprise de production de poivre montée par un Français, ancien ingénieur à Paris et qui a tout lâché pour monter cette affaire. La visite est courte mais intéressante, et nous montre une fois de plus qu’il y a bien d’autres vies possibles, ici ou ailleurs…

Femmes qui trient les grains de poivre

Le soir il se met à pleuvoir des cordes… ça fait bizarre, nous avons eu si beau temps jusqu’à présent ! Nous faisons une dernière petite balade en ville, équipés des capes en plastique que notre hôtelier nous a prêtées avant de rentrer dormir… Demain nous prenons le bus aux aurores direction Phom Penh (encore !).

La tentation des biscuits français au supermarché… « la meilleure façon d’y résister, c’est de céder », n’est-ce pas ?

Cigarettes « Alain Delon »

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