De 7h à minuit, une grande et belle journée à Capri

La célèbre chanson sur Capri a bercé mon enfance (je vous fais grâce du fameux refrain…), et lorsque j’ai découvert que Capri était facilement accessible depuis Naples en bateau, je me suis dit

que c’était l’occasion d’aller découvrir à quoi ressemblait cette île en vrai.

Nous pensions éviter la foule en prenant le ferry de 7H20, mais ce ferry est le seul du matin (sinon, ce sont des bateaux rapides plus chers), et il est plein à craquer ! Nous trouvons deux places assises sur le pont supérieur, face à la vue, et c’est parti pour  une heure et demie de navigation et d’occupation de l’espace face à nos voisines qui tentent sans cesse de s’étaler. Nous laissons derrière nous Naples et la baie, longeons le Vésuve et filons en direction de Capri, que nous apercevons bientôt. Avec ses hautes falaises, son port en bas et ses villes en haut  l’île nous rappelle un peu celle de Santorin.

Bye bye Naples

Bye bye Naples

Le Vésuve, comment se lasser de ce genre de paysage..?!

Le Vésuve, comment se lasser de ce genre de paysage..?!

Au loin, Capri !

Au loin, Capri !

Résistance en cours !

Résistance en cours !

Nous accostons à Marina Grande, le port principal. Malgré le monde il ne manque pas de charme avec ses petites barques qui ondulent tranquillement au gré des vaguelettes. Nous petit-déjeunons d’un croissant face à la vue avant de prendre des billets pour faire le tour de l’île en bateau. C’est cher (17 euros), mais cela en vaut la peine. Nous admirons les hautes falaises de Capri, les villas cachées dans la végétation, les Faraglioni qui sont de belles formations rocheuses s’avançant dans la mer, la grotte blanche puis la grotte verte… Le guide est complètement up et enchaîne blagues discutables sur anecdotes douteuses, c’est tellement trop qu’au final on rigole bien… Quant au capitaine, c’est un virtuose qui parvient à se faufiler jusqu’à l’entrée des grottes en dépit des fortes vagues. Par contre la grotte bleue – grande attraction de Capri – est fermée, trop de vagues !

Marina Grande

Marina Grande

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La grotte blanche

La grotte blanche

La villa Malaparte, où fut tourné en 1963 Le Mépris de Jean-Luc Godard

La villa Malaparte, où fut tourné en 1963 Le Mépris de Jean-Luc Godard

Passage sous l’arche des Faraglioni, où d’après notre guide il faut s’embrasser !

Passage sous l’arche des Faraglioni, sous laquelle d’après notre guide il faut s’embrasser !

De retour sur la terre ferme nous suivons les conseils de notre guide et achetons deux sandwichs Caprese chez Aldo, une petite épicerie qui ne paye pas de mine. Les sandwichs, qui sont faits devant nous, sont généreusement garnis de tomates marinées dans l’huile d’olive, de basilic et de mozzarella de buffala. Il y a énormément de monde dans la petite boutique, et il faut prendre un ticket pour pouvoir être servi. Lorsque notre tour arrive nous agitons notre ticket – jusque là ça va – et tentons d’expliquer ce que nous voulons, ce qui est tout de suite plus complexe… Heureusement le vendeur doit avoir l’habitude des touristes car il nous prépare exactement ce que nous voulons 😀 Nous sommes fiers de nous lorsque nous ressortons du magasin avec notre déjeuner, les petites victoires, il n’y a que ça de vrai ! En tout cas on se dit que c’est à cela que sert notre guide, dénicher de bonnes petites adresses que l’on n’aurait jamais trouvées sinon…

Chez Aldo !

Chez Aldo !

Nous montons à pied jusqu’à la ville de Capri, où nous prenons illico un bus pour Anacapri afin de fuir la foule. Anacapri est la deuxième ville de l’île et est le point de départ de la randonnée jusqu’au mont Solaro, le point culminant de l’île avec ses 589m d’altitude. Un genre de télésiège à une place permet d’y monter sans effort, mais nous optons bien sûr pour la marche à pied… Ce n’est pas ça qui va faire peur aux Machu Picchu warriors ! 😉 Le chemin de randonnée qui conduit jusqu’au mont Solaro commence par longer quelques maisons aux jardins fleuris, puis se perd dans la campagne. Nous ne croisons que très peu de monde, nous nous sentons bien loin de l’agitation du port et de Capri city… Nous dégustons nos sandwichs face à la mer, ils sont aussi bons que beaux.

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Les fameux sandwichs Caprese d'Aldo

Les fameux sandwichs Caprese d’Aldo

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Le télésiège

Le télésiège

Au sommet du mont Solaro la vue sur Capri et sur les Faraglioni est absolument superbe, nous ne nous en lassons pas… Cela nous rappelle les formations rocheuses des 12 apôtres de la Great Ocean Road, en Australie.

Vue sur Capri et les Faraglioni

Vue sur Capri et les Faraglioni

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Nous profitons d’être là-haut pour explorer un peu les environs et nous marchons jusqu’à la chapelle et ermitage Santa Maria a Cetrella, où nous nous offrons à tour de rôle une petite sieste sur un banc face aux Fariglioni. L’ermitage est finalement occupé, chose dont nous nous apercevrons en tombant sur une chambre pleine d’affaires lors de nos explorations… Après l’ermitage je pousserais bien sur un petit chemin qui semble s’enfoncer dans la campagne, mais il semble s’éloigner vraiment de notre direction et le ciel devient sérieusement menaçant, nous faisons donc demi-tour.

Mon chemin planté d'herbes folles

Mon chemin planté d’herbes folles

Les nuages se reflètent sur la mer

Les nuages se reflètent sur la mer

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Vue sur Marina Grande

Vue sur Marina Grande

Nous redescendons à pied et faisons un tour dans Anacapri. C’est une petite ville agréable avec quelques bâtiments intéressants et de jolies boutiques, totalement inabordables par ailleurs… On sent ici un côté très cossu que l’on retrouvera de manière encore plus importante –voire qui se transformera en côté « bling-bling » – à Capri city. Quant aux boutiques de souvenirs, elles surfent sur la vague des citrons, cela en ferait presque de la concurrence à Menton 😉

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De retour à Capri nous visitons les jardins d’Auguste, de beaux jardins créés par l’empereur Auguste et qui surplombent les Fariglioni, avant de nous perdre dans les petites ruelles jusqu’au Belvédère Cannone. Ce sera notre dernière vue en hauteur de l’île, nous en aurons bien profité !

"Aphrodite à Capri"

“Aphrodite à Capri”

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Via Krupp

Via Krupp

Monastère de San Giacomo

Monastère de San Giacomo

Nous dînons dans le centre-ville, dans une petite pizzeria (Buca di Bacco) qui s’avère finalement assez surfaite et décevante, avant de profiter de l’ambiance de Capri by night, entre boutiques de luxe et restaurants avec terrasses où il fait bon se montrer et être vu.

Eglise St Stéphane

Chiesa di Santo Stefano

Piazza Umberto Ier

Piazza Umberto Ier

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Départ de Capri

Le retour en bateau rapide passe en un éclair puisque malgré la télé à fond nous nous endormons comme des masses… Je ne vous cache pas que trajet à pied du port à notre immeuble, puis surtout la montée des marches jusqu’à chez nous, se fit en mode 100% radar ! Nous rentrons crevés par cette longue journée mais contents de notre visite de Capri, une jolie île bien qu’un peu trop « bling bling » et jet-set à notre goût.

Combien ça coûte ?

Aller Naples –> Capri en ferry : 12 euros (1H30 de trajet)

Retour Capri –> Naples en bateau rapide : 17 euros (1H de trajet) – AA noter que nous avions réservé les billets de bateau la veille pour plus de facilité.

Tour de l’île en bateau avec la compagnie Laser : 17 euros (+ 13 euros pour l’entrée dans la grotte bleue lorsqu’elle est ouverte)

Billet de bus Capri–> Anacapri : 1.80 euros

Sandwich Caprese chez Aldo : 3.50 euros

AR à pied au Mont Solaro : 0 euros (contre 10 euros en télésiège)

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Une réflexion sur “De 7h à minuit, une grande et belle journée à Capri

  1. Camille dit :

    Bonjour il faut compter combien de temps pour la rando Anacapri Monte Sarlo ? Merci pour votre article

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