Non, non, ce blog n’est pas mort, mais divers impératifs et échéances professionnels m’ont tenue bien occupée ces dernières semaines… dire que c’est parti pour être comme ça jusqu’en septembre. Bref, autant vous dire que j’étais sur les rotules en fin de semaine dernière, et qu’une pause devenait urgente ! C’est ainsi que je suis allée me balader vendredi après-midi du côté du Grand Palais, à la découverte de l’exposition Dynamo.
A force d’être enfermée ces dernières semaines, j’avais oublié à quel point Paris en été a décidément un goût de vacances, pour peu que l’on prenne le temps d’y flâner un moment… Les statues du pont Alexandre III brillaient de tous leurs feux, un petit glacier à l’ancienne s’était installé dans un coin, et il y avait bien plus de touristes émerveillés en shorts que de Parisiens pressés. J’entendais de l’anglais, de l’espagnol, de l’allemand à tous les coins de rue, pour un peu je me serais crue en voyage !
Le Grand Palais est l’un de mes monuments préférés à Paris. J’aime tout particulièrement sa grande verrière, que je trouve absolument sublime… vue de l’extérieur, comme de l’intérieur ! Les expositions y sont souvent très intéressantes, et cela faisait un moment que j’avais repéré l’exposition Dynamo. Une expo repérée depuis longtemps, donc… mais sur le point de fermer (oui, ça c’est l’histoire de ma vie… peut-être qu’un jour j’arriverai à aller voir les expos au début ??). Elle retrace l’histoire de l’op’art (art optique et lumineux) et de l’art cinétique (art autour de l’espace et du mouvement), du début du XXè siècle au début du XXIè siècle.
L’entrée dans l’expo met tout de suite dans l’ambiance, avec un gigantesque panneau de néons clignotants. Epileptiques, s’abstenir ! Les 4000m² de l’expo regroupent des œuvres très variées et fréquemment interactives. J’ai découvert avec plaisir deux œuvres que je ne connaissais pas de James Turrell, cet artiste que nous avions découvert au fin fond de la pampa argentine. J’ai également retrouvé le miroir kaléidoscopique d’Anish Kapoor (déjà vu au MET à NY), et ai fait de belles découvertes comme les cercles peints sur les colonnades par Felice Varini, et uniquement observables à partir d’un point précis. Autre coup de cœur, une pièce plongée dans un brouillard épais coloré, œuvre d’Ann Veronica Janssens. On n’y voyait pas à 50cm !

“Beyond the Fans”, par Zilvinas Kempinas (2013) – Deux ventilateurs font tourner deux bandes magnétiques derrière
Je suis ressortie de là enthousiaste, quoique un peu sonnée par toutes ces lumières, ces mouvements et ces illusions d’optique. Je recommande cette exposition à tous les Parisiens, permanents ou de passage, convaincus par l’art moderne ou désireux d’en apprendre plus, en solo, en duo ou en famille… Tout le monde peut y trouver son compte ! Par contre il ne faut pas tarder, il ne vous reste plus qu’une semaine pour en profiter… Bonne visite !
Renseignements pratiques :
Lieu : Le Grand Palais, en bas des Champs Elysées
Le prix : 13 euros en plein tarif, 14 euros en billet coupe-file pris sur internet
Fermeture le 22 juillet 2013