« Ça va mieux que jamais, c’est beaucoup plus sensible » – John Wayne Bobbitt, préface du drôlissime Vacances indiennes, par W. Sutcliffe
Nous terminons aujourd’hui notre séjour dans la vallée de Kathmandou par la visite de Bodhnath. On y trouve le plus grand stûpa du Népal, ainsi qu’une concentration impressionnante de monastères bouddhistes !
Le stûpa est magnifique, et très impressionnant avec ses cinq terrasses et treize niveaux. Tout blanc, sauf au sommet, il constitue vu du ciel un mandala que seul Bouddha pouvait contempler (pour la définition du mandala, on vous renvoie à l’article d’hier… ou à wikipédia ! Et on vous dit bon courage ^^) Nous sommes bien contents d’être venus ici pour cette dernière journée.
Il pleut sans discontinuer depuis ce matin, mais grâce à cette météo peu clémente ce site habituellement très touristique est quasi désert. On en profite ! Nous faisons le tour du stûpa dans le sens des aiguilles d’une montre comme le veut la coutume et montons sur la première terrasse. L’accès aux autres niveaux sont interdits car ils représentent les différents niveaux d’éveil que l’on rencontre dans la religion bouddhiste, et ne sont donc accessibles qu’aux personnes ayant atteint ces niveaux. Tout cela est fort bien expliqué à l’entrée du site et les niveaux sont visiblement fermés, cela nous change des Aborigènes et d’Uluru !
Le stûpa est situé au centre d’une petite place pleine de boutiques, de restos divers et d’un monastère, que nous visitons. Les salles de prière sont censées être fermées à l’heure où nous arrivons mais un moine nous fait signe d’entrer, c’est gentil de sa part !
Nous nous baladons ensuite à l’arrière de la place, dans les petites rues du centre historique. Nous voyons de nombreux monastères, en particulier celui de Shechen, gigantesque, dont nous faisons le tour toujours sous la pluie. Il y a pas mal de petites boutiques où nous pouvons voir des artisans à l’œuvre, et Aurélien fait le plein de légumes chez un vieux monsieur adorable.
De retour à Kathmandou nous déjeunons à la chambre, puis nos chemins se séparent pour l’après-midi : Benoît reste à l’hôtel entre bouquin et PC, pendant qu’Aurélie sort se balader du côté de Durbar Square. Oui, il y en a partout ici des « Durbar Square » ! En chemin elle tombe sur un mariage avec voiture décorée à la mode népalaise, c’est-à-dire couverte de petites fleurs… Cela change du tulle français !
Durbar Square, admiré depuis la terrasse d’un resto panoramique, ressemble beaucoup à ses homologues de Patan et de Bakhtapur : temples, temples et re-temples !
Nous nous retrouvons vers 17 heures pour aller boire un verre au « Garden of Dreams », décrit dans notre guide comme un jardin paradisiaque et enchanteur. Mouais, mouais… Nous sommes assez déçus au final. Le jardin est mignon mais très (trop ?) policé avec ses haies taillées au cordeau et ses vasques modernes, il lui manque un je-ne-sais-quoi d’originalité qui pourrait faire son charme… En tout cas c’est le rendez-vous des couples népalais, qui viennent ici « s’embrasser sur les bancs publics » à l’abri des regards désapprobateurs qu’une telle conduite engendrerait à l’extérieur des murs de ce jardin.
Nous nous installons ensuite dans le café du jardin pour boire un verre, mais leurs banana milk-shakes sont les pires de notre vie, avec des bananes âcres et absolument pas mûres. Nous les faisons donc remporter et filons vers des mets meilleurs… notre délicieux resto tibétain, où nous faisons une orgie de momos devant le spectacle de danse. La vie est belle !
Nous terminons la journée par une petite (mais efficace !) séance shopping afin de faire le plein d’écharpes en cachemire pour adoucir l’hiver de notre retour avant d’aller boire un verre au Lassa Bar. Il y a de la bonne musique live, et on rentre bien plus tard que prévu.
La nuit est courte, et le réveil sonne avant six heures… Il est temps de dire au revoir au Népal, et de filer à l’aéroport prendre notre avion pour Bangkok ! Nous n’avons pas réussi à avoir un vol direct et nous passons donc par Delhi. Le Népal nous a beaucoup plu, et nous réserve encore une belle surprise… En effet, lors du Kathmandou-Delhi nous traversons les nuages jusqu’au point où ils laissent enfin place au soleil ; nous découvrons alors avec émerveillement les sommets enneigés de l’Himalaya émergeant d’un océan de nuages sous un ciel d’une pureté extrême. Ils étaient donc là ! Le spectacle est magnifique, et nous restons scotchés au hublot une bonne partie du vol !
Merci pour ces photos de l’Himalaya!!!! Je savais bien, moi, que le Népal c’était des montagnes enneigées!! 😉
Comme quoi ça valait le coup d’attendre le jour de notre départ ! 😉
A.
[…] soir, les nuages sont en train de se dégager et les sommets émergent des nuages Cela me rappelle notre vol de départ du Népal, où nous avions enfin pu admirer les hauts sommets depuis notre hublot… Nous reprenons ensuite […]