De J216 à J217 : Deux jours de rafting sur la Seti River (16 et 17 juin 2012)

Samedi 16 juin est un grand jour : c’est le début de notre excursion de deux jours en mode « rafting » ! Benoît est sur-motivé à cette perspective, Aurélie un peu plus inquiète de ce qui l’attend…

Nous serons avec un couple d’Australiens et deux Français. Tous ont l’air très sympa, c’est déjà ça ! En plus de nous six il y a le guide, et plusieurs cuisiniers/organisateurs de matériel, que nous partageons avec deux groupes de Népalais qui font le même tour que nous, mais sur d’autres bateaux.

Après une heure de minibus nous arrivons à notre point de départ, au bord de la Seti River. L’eau, elle est complètement blanche de sable et de dépôts divers, ça promet… d’autant plus que le guide n’arrête pas de nous éclabousser à coup de seaux entiers en attendant que l’on puisse partir. Il continuera d’ailleurs durant les jours suivants, ce qui lui vaudra finalement un coup de rame dans les dents (involontaire, mais efficace) d’Aurélie !

Préparatifs

Le début est un peu sport, il faut se faire au bateau, aux remous et apprendre comment pagayer, mais rapidement on commence à se débrouiller. Le groupe est motivé et on avance bien. A certains moments la rivière est calme et ceux qui veulent peuvent alors aller nager autour du bateau. On hésite un peu vue la couleur de l’eau et puis on finit par y aller aussi, de toute façon nous sommes déjà trempés.

C’est parti !

La pause déjeuner est appréciée par tous. Ce sera pique-nique sur une petite plage, ce n’est pas de la grande cuisine mais cela suffit à faire taire nos estomacs affamés !

Notre bateau

Nous repartons ensuite de plus belle sur la rivière, avec quelques beaux rapides en fin de journée. C’est une rivière de niveau 2+/3- (sur 5 niveaux au total), c’est-à-dire que sans être déchaînée elle commence à bouger de manière sympathique… et donne de bonnes sensations dans ses passages les plus durs, tout en ayant des passages plus cool permettant de récupérer entre deux séries de rapides. Lors de notre passage nous longeons de petits villages, souvent reliés entre eux par de grands ponts suspendus au dessus de la rivière. Les enfants nous font coucou, parfois avec un anglais approximatif (mye mye, mye mye pour « bye bye » ;-))

Nous établissons notre campement du soir au bord de la rivière, au pied d’un petit village. Nous y arrivons tôt, vers 15 heures, et il n’y a pas grand-chose à faire (doux euphémisme !) On papote entre nous et avec les autres du groupe en attendant le tea time qui arrive avec du pop corn. Nous nous mettons ensuite en quête d’un point d’eau claire pour se rincer… impossible d’imaginer dormir avec autant de sable sur soi !

Lorsque nous traversons le village, les villageois sont en train d’égorger une chèvre pour le groupe de Népalais, on ferme les yeux mais on a quand même le temps de voir la machette brandie au-dessus de ladite chèvre, brrrr ! Nous finissons par trouver le point d’eau, et nous nous rinçons avec délectation. Ça fait du bien !! Le dîner est bon, et végétarien, ouf ! Pas de chèvre trucidée pour nous… Il y a de vraies frites, et les meilleurs spaghettis que nous ayons mangés depuis longtemps.

Campement pour la nuit

De retour de la douche, nous traversons le village

Benoît avec notre guide

Nous papotons ensuite un bon moment avec les Australiens. Ils sont vraiment sympas, ont eu aussi pas mal bourlingué et ont une vision intéressante du voyage. Les moustiques finissent par nous faire fuir, et nous nous installons dans notre petite tente. On meurt de chaud, mais la fatigue a rapidement raison de nous et on dort d’une traite ! Le lendemain matin le réveil est difficile…

Hum, il faut DEJA se lever, c’est sûr ?

Après le petit déj nous remontons sur notre bateau, et c’est reparti pour un tour. Nous traversons aujourd’hui les plus gros rapides de notre petit périple, c’est vrai que ça bouge ! Les Népalais, non contents d’avoir mangé leur chèvre, carburent maintenant à la vodka sur le bateau, sans pagayer (on ne peut pas tout faire, hein !) Ce qui doit arriver finit donc par arriver, et l’un des bateaux se retrouve en mauvaise posture, avant de carrément se retourner. Nous faisons donc demi-tour et remontons la rivière pour venir sauver les Népalais bourrés qui sont en train de se débattre dans l’eau… Heureusement personne n’est gravement blessé, mais il y a tout de même de belles égratignures.

A un moment nous arrivons à un confluent avec de l’eau qui arrive tout droit de l’Himalaya, on sent la différence de température !

De retour sur la terre ferme nous déjeunons en vitesse, puis nos chemins se séparent avec le groupe : les deux Français et les Australiens filent sur Kathmandou, pendant que nous retournons à Pokhara. Nous devions rentrer dans le minibus des Népalais, mais lorsque nous les voyons attaquer la bière après la vodka, avant même de commencer à déjeuner –alors que notre groupe avait terminé depuis 20 minutes – nous décidons de nous échapper. Nous prenons donc le premier bus local qui passe. Le chauffeur est kamikaze, Benoît est servi en terme de cahots, et Aurélie fait arrêter le bus au bout de deux heures pour cause d’urgence vésicale, mais nous finissons par arriver à bon port, et ce avant les Népalais. Yes !

Nous finissons la journée tranquillement à Pokhara. Aurélie commence à se sentir de moins en moins bien, et se couche à 20 heures complètement frissonnante et malade. Nous étions censés partir le lendemain pour 3 jours de trek, on verra si c’est possible…

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3 réflexions sur “De J216 à J217 : Deux jours de rafting sur la Seti River (16 et 17 juin 2012)

  1. ChatLe dit :

    L’anecdote sur les népalais bourrés en jette… Chapeau pour ces deux jours de rafting, qui donnent limite envie à un couard de mon espèce de tenter un jour. Limite.

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