EDIT DU 07/06 : Bien arrivés à Varanasi, après un voyage épique de 13 heures en train… On vous racontera. Les dernières photos sont en ligne maintenant ! Gros bisous.
EDIT DU 06/06 : Il manque 5 ou 6 photos au milieu, mais notre train de nuit pour Varanasi n’attendra pas… On complètera lorsque nous aurons de nouveau Internet ! Gros bisous à tous, et bonne lecture 🙂
Outre le désir de découvrir une partie du décor de Piège Nuptial, nous étions venus à Darwin pour visiter le Kakadu National Park, l’un des plus grands et plus beaux parcs nationaux d’Australie. Ses routes ne sont praticables que durant la saison sèche, censée commencer fin avril. Nous pensions donc être bons avec notre séjour dans la région mi-mai… Pas de chance, cette année la saison humide joue les rallonges, et les routes vers les points les plus intéressants du parc sont encore fermées. Les agences proposent leurs circuits « saison humide », à base de croisière et de visite intensive des différents offices du tourisme du coin, ce qui n’est pas franchement ce que nous pensions faire. Nous laissons donc tomber le parc, nous reviendrons en plein été la prochaine fois… et avec un budget conséquent, puisque les tours organisés de 3 jours dans le parc reviennent en moyenne à 500$/personne !
Notre semaine « randonnée dans la nature » se transforme donc par la force des choses en « semaine de vacances tropicales à Darwin », ce qui au final n’est pas désagréable non plus. Il fait beau, il fait chaud, on en profite. Nous nous organisons une petite routine, cela fait longtemps que nous n’avions pas dormi 7 jours de suite au même endroit… enfin, presque, nous changeons 3 fois d’auberge de jeunesse en 7 nuits. Nos deux premières nuit au Chillie’s ne nous convainquent pas (trop bruyant), alors nous nous éloignons un peu du centre pour aller chez Elke’s Backpackers, auberge décrite dans notre guide comme « un havre de paix »… Paix toute relative, et puis il y a des cafards ! Nous passons donc nos 4 dernières nuits encore plus loin du centre, au Gecko. L’ambiance est spéciale, très masculine, les gens sont là longtemps, ça fait un peu foyer de jeunes travailleurs… Au début c’est bizarre, et puis on s’y fait et au final on apprécie le calme ! Tout le monde bosse tôt le matin, donc à 22H tout le monde roupille. Nous rencontrons des gens très sympas, et passons plusieurs soirées à discuter dehors avec des Français, un Irlandais… à la grande joie des bibites (toutes petites mouches noires), qui se régalent du sang d’Aurélie. 69 piqûres en une soirée, dont 40 sur la même jambe, qui dit mieux ??
Nous profitons de cette semaine au rythme plus cool pour aller sur internet à la bibliothèque et avancer le blog.
Nous nous baladons pas mal en ville et dans les environs proches : Mindil Beach, marché nocturne du dimanche soir, visite guidée du Parlement, esplanade en bord de mer, marina, musée des Beaux Arts, le tout entrecoupé de pauses smoothies… Darwin est une ville ouverte sur l’eau, et ça nous plaît.
Nous passons une journée à la piscine à vagues, extra avec ses paillotes, ses parasols et ses grosses bouées. Nous peaufinons le bronzage, et profitons de pouvoir nous baigner sans risquer de tomber sur une box jelly fish, une méduse à la piqûre très dangereuse et parfois mortelle. Les bains de mer sont d’ailleurs interdits ici de novembre à mai. Nous mangeons ensuite du barramundi (un poisson local) en terrasse, ah, c’est bien les vacances !
Nous admirons plusieurs couchers du soleil, près du musée des Beaux Arts puis plus loin, à East Point. Ce dernier est si loin que nous finissons la balade de retour en stop, on n’en peut plus… Nous sommes pris par 3 gais lurons qui rentrent d’une journée de pêche, pour un peu on aurait fini la soirée avec eux autour du cabillaud !
Le jeudi nous coupons notre semaine avec une journée d’excursion au Lindfield National Park, un autre parc de la région présentant l’avantage d’être accessible à cette période de l’année. Nous y découvrons des termitières géantes de plus de 5 mètres de haut, des termitières « magnétiques » (c’est-à-dire orientées selon un axe nord/sud), et de bien belles cascades avec des plans d’eau où l’on peut se baigner. On en profite, car dans le coin c’est plutôt déconseillé à cause des crocodiles… Ces points d’eau sont les seuls à être garantis « crocs free ». Bon, seul bémol notre guide est intarissable… Il parle tout le temps, non stop, c’est encore pire que notre fameux guide péruvien.

Les termitières magnétiques, toutes orientées dans le même sens, que les explorateurs européens ont d’abord pris pour des pierres tombales…
L’après-midi nous partons à la rencontre des crocodiles marins dans l’Adélaïde River. Ils reconnaissent les vibrations du moteur du bateau, et très vite nous en voyons converger plusieurs vers nous. Ils sautent pour attraper les morceaux de viande que le capitaine leur tend au bout d’une perche. Le plus impressionnant est le bruit de claquement des mâchoires lorsqu’ils ratent leur cible… ça fait froid dans le dos !
Nous terminons la journée avec des crevettes (délicieuses) et du vin pétillant face à un coucher de soleil (pas extra), c’est top ! Notre guide parle enfin un peu moins, on apprécie 😉
Cette petite semaine de repos est bien agréable, et nous fait du bien après six mois de voyage à un rythme souvent soutenu. On ne va pas pleurer hein, mais voyager ce n’est pas de tout repos 😉
brrr les gros crocro !!!
jolis couchers de soleil en tout cas 🙂