On dit de Bologne qu’elle est triple : Bologne la savante, Bologne la rouge, Bologne la grasse, et quelques jours de vacances mi-septembre furent l’occasion de confirmer cela, au cours de belles balades sous ses fameuses arcades…
Bologne la savante, tout d’abord. Bologne est une ville universitaire et cela se sent immédiatement dans l’ambiance, très étudiante avec plein de bars et de petits restos, du street art en veux-tu en voilà… Les diverses facultés occupent souvent de très beaux bâtiments anciens dans lesquels il n’est pas compliqué de se faufiler discrètement.
Le cœur de la ville est constitué par la Piazza Maggiore où se trouvent notamment la cathédrale et l’hôtel de ville, et par la Piazza del Nettuno où trône une fontaine avec la statue du dieu Neptune. C’est sur cette place que se trouve également la très agréable bibliothèque Salaborsa, qui est un véritable lieu de vie au cœur de la ville avec expos, accès internet, accueil des nouveaux arrivants, et ruines en cours d’excavation au sous-sol.
Bologne la rouge ensuite, par les matériaux utilisés pour construire les édifices. Bologne m’a en cela rappelé Sienne… C’est particulièrement frappant sur les vues panoramiques de Bologne.
Bologne m’a marquée par le nombre de ses églises, toutes plus belles les unes que les autres. Je vous recommande notamment les belles fresques de l’oratorio Santa Cecilia qui retracent la vie de la sainte, St Giacome Maggiore et la chapelle Gentivoglio, la basilique Santo Stefano, en réalité un véritable complexe religieux comprenant sept églises (il y a même une chapelle dédiée aux pilotes d’avion disparus), et puis bien sûr les statues hyper expressives de Santa Maria della Vita. Le sanctuaire Madonna di San Luca surplombe quant à lui la ville, mais je n’ai pas eu le courage d’y aller. Ce sera pour une autre fois !
Le quartier de l’ancien ghetto juif mérite également une visite, il est agréable de se perdre dans ses petites rues… et peut-être trouverez-vous dans l’une des rues la petite fenêtre donnant sur un canal secret ? (indice : elle se situe dans la via Piella !)
Bologne la grasse enfin. J’avais rarement vu une telle concentration de restaurants et d’échoppes alimentaires dans un même lieu… Cela donne envie de s’arrêter à tous les coins de rue pour déguster des pâtes, des pizzas ou des pâtisseries. Plusieurs endroits proposent des apéritivos le soir : vous commandez un verre et cela vous donne accès de manière illimitée et gratuite à un buffet varié. Je vous recommande notamment celui du Café de la Paix, pour 5 euros il a fait mon dîner.
Bref, cette ville découverte lors d’une escapade impromptue fut une excellente surprise, et se prête merveilleusement bien à un WE de vadrouille… Bologne est desservie par plusieurs compagnies aériennes dont Easyjet, qui propose des tarifs imbattables depuis Roissy (68 euros l’AR lorsque j’y suis allée). A ce prix-là, n’hésitez pas !
Bologne retenti plus à mes oreilles comme le décret d’études supérieures que j’ai subi lors de sa première année de mise en place… Quelle pagaille!
Celà dit, la ville va peut-être me rendre ce nom plus sympathique 😉
Je ne connaissais pas ce décret, grâce à toi me voilà renseignée ! Que cela ne t’empêche pas de découvrir cette ville, elle a vraiment beaucoup de charme 🙂
J’aime bien la “Piazza Santo Stefano” et Bologne la grasse qui a l’air très sympatique !!!
Moi aussi j’ai eu un coup de cœur pour cette place, vraiment jolie. Quant à la nourriture, tout était archi-tentant !
[…] d’abord à Milan puis à Côme. Je suis ensuite repartie de mon côté quelques jours à Bologne, on ne se refait pas ! Enfin, en octobre c’est la Jordanie que nous avons découverte en duo, et […]