C’est sous un grand ciel bleu que nous nous réveillons pour cette dernière journée portugaise. Après un bon petit-déjeuner nous bouclons nos sacs et nous les laissons dans la chambre, avec un petit mot à l’attention de l’hôtelier qui est absent ce matin. Il nous reste une demi-journée de balade à Porto, et nous comptons bien en profiter comme il se doit !
Nous descendons jusqu’au Douro en passant par la place de l’infant Henrique, avec le beau Palais de la Bourse et le marché Ferreira Borges. Ce dernier abrite maintenant un centre culturel avec expos et salles de musique.
Un petit marché touristique se tient le long du fleuve, et j’en profite pour faire mes derniers achats. Nous traversons ensuite le pont Dom Luis… ce matin nous allons explorer Vila Nova de Gaia, la ville située sur la rive d’en face. C’est là que se trouvent la plupart des caves à porto. Nous rentrons dans plusieurs d’entre elles ; la visite est payante mais rien que dans les halls il y a déjà pas mal de choses… Chez Calem nous apercevons les caves avec des gros tonneaux, et chez Sandeman nous visitons le petit musée gratuit qui retrace l’histoire de la marque.
Nous nous posons ensuite face au fleuve, c’est la pause de 10H30… Madeleine pour Benoît, et pastel de nata (genre de petit flan à la crème pâtissière, spécialité du coin) pour moi. Je ne me lasse pas de la vue, entre les bateaux sur le fleuve, les ponts, et la ville de Porto étagée à flanc de colline sur la rive d’en face, avec toutes les maisons colorées. C’est magnifique, surtout sous ce grand soleil !
Nous flânons un peu dans Vila Nova de Gaia avant de prendre le téléphérique qui, malgré son prix prohibitif (5 euros !) présente l’avantage non négligeable de nous remonter en 5 minutes tout en haut de la ville. Nous survolons les caves, et ce tapis de toits rouges et ocres forme un bien joli spectacle.
De la ville haute la vue sur le fleuve est superbe. C’est un point de vue assez proche que celui que nous avions hier soir depuis le monastère, mais de jour. Nous rentrons un peu dans les terres, en direction des ponts les plus loin de l’océan, que nous ne connaissons pas encore. Cette partie de la ville est nettement moins fréquentée que l’autre, et nous sommes quasiment seuls. Nous découvrons un petit jardin peuplé de chats, et une église désaffectée dont les portes battent dans le vent. Je descends la voir de plus près, et c’est en fait maintenant un genre de squat, ultra bien tenu… Quant aux ponts, nous pouvons admirer celui qui a été construit par Eiffel quelques années avant la tour du même nom.

Pont Dom Luis, que l’on peut traverser en haut ou en bas, en fonction de l’endroit de la ville où l’on se trouve !
L’heure tourne et bientôt il est temps de se hâter pour récupérer nos bagages à l’hôtel. Notre hôtelier a descendu nos sacs et est toujours aussi sympa, pour un peu on lui ferait la bise… Nous marchons jusqu’à la gare, vaguement inquiets car sur notre billet d’avion il est noté que l’enregistrement ferme à 14H30 pour un vol à 16H, ce qui nous laisse peu de marge pour rejoindre l’aéroport. Nous sommes plus chargés qu’à l’aller, c’est qu’on a fait des emplettes ! Arrivés à la gare nous découvrons que la machine à tickets de métro n’accepte pas les billets, du coup je cours faire faire de la monnaie…via l’achat de deux pastels de nata, hé hé, à toute chose malheur est bon ! Par chance nos métros s’enchaînent avec un timing frôlant la perfection, et nous arrivons pile comme il faut à l’aéroport. Nous nous offrons même le luxe de demander (et d’obtenir !) des places côté hublot du bon côté de l’avion, histoire de revoir Porto comme à l’aller… On enregistre, et puis on attaque le pique-nique. Il est 15H, pour un peu on se croirait de retour en TDM 😉
Le vol retour se passe bien. Le survol de Porto est finalement un peu moins bien qu’à l’aller, le trajet n’est pas tout à fait le même ce qui fait qu’on voit surtout le front de mer, les petits forts, le grand parc… bref, notre balade du deuxième jour ! Point de pont en revanche, ils sont juste sous le corps de l’avion je pense.
Nous profitons du service Tap – ça change d’easy jet ! – et en moins de temps qu’il en faut pour le dire nous atterrissons à Orly… Nous découvrons du coup les joies de l’Orlybus, que je n’avais pas pris depuis des années. C’est pas mal du tout, nous mettons 20 minutes à rejoindre Denfert-Rochereau, et en plus c’est gratuit le WE avec un pass Navigo mensuel (dézonage).
Nous terminons ces chouettes vacances par un petit dîner dans notre japonais fétiche… Back to work demain, mais d’autres escapades se profilent ultra vite !
Merci de vos MAJ – Je comprends pour l’exportation de la morue – Quid du porto ?
Merci pour ton message ! Quant au porto, il y a eu une mini-exportation pour GP… et basta Par contre une petite surprise t’attend à ton retour… Gros bisous !
A.