Les premiers jours de mon retour en France passent très vite, prise que je suis dans les différentes retrouvailles avec la famille et les amis. Quel plaisir de tous vous revoir !
Je passe les 3 premiers jours et demi sur Paris, ce qui me permet de revoir Maman, Laurent, Véronique, Morgane, Mathilde, mes grands-parents et mon amie Sophie. Le lundi il fait si beau et si chaud que nous déjeunons sur la terrasse. Un vrai temps d’été indien ! Cela se gâte par contre assez vite par la suite…
Je profite aussi de ces deux journées pour trier des affaires, en particulier des vêtements. C’est fou comme on trie plus facilement, de retour d’un an de vadrouille où j’ai vécu avec presque rien ! Par contre je ne suis fâchée de retrouver certaines affaires, et je passe mon temps en jupe, collants et talons hauts…
Je rencontre également mon futur chef de service – qui m’accueille avec un tonitruant « alors c’était bien les vacances ? » 😀 -, la reprise se profile…
Jeudi 25 octobre en début d’après-midi je pars pour Lyon. Il y a une grève SNCF, heureusement mon train fait partie de ceux qui ont été maintenus, j’ai de la chance.
Après le tour du monde, voilà donc le tour de France de la famille ! Je passe trois jours et demi dans la région lyonnaise ce qui me permet donc de retrouver Marie-Claude, mais aussi Olivier, Hugo, Anne-Marie et Daniel. Il y en a des choses à se raconter, après un an d’absence ! Parmi les points marquants de ce séjour lyonnais, je dois également citer la mémorable séance de balnéothérapie avac Marie-Claude… Super expérience, dommage qu’on n’ait pas ça à Paris (et surtout pas à ce prix-là…)!
Papa vient aussi passer le week-end avec nous, c’est super sympa et nous alternons balades dans Lyon (et dans le froid, on se pèle !) et bon restos : petit bouchon lyonnais le samedi soir, et brunch au pavillon de la rotonde le dimanche, un endroit magnifique où la nourriture comme le cadre sont d’une qualité exceptionnelle. La salle est superbe avec de grandes baies vitrées ouvertes sur la nature… J’ai l’impression de manger dans les arbres.
Je quitte Lyon le dimanche 28 octobre au soir, direction Nice où je retrouve tout d’abord les parents de Benoît, puis Benoît le lendemain matin. Nous passons trois excellentes journées à Nice, dont deux sous le soleil. C’est bien le sud 🙂 Nous retrouvons avec plaisir la famille de Benoît, ses grands-mères, certains oncles et tantes… Tout le monde va bien et est heureux de nous revoir. Nous nous baladons aussi pas mal tous les deux, à pied et en voiture : Mont Alban le lundi, vieux Nice le mardi (ah, les glaces de Fenocchio..), Musée d’Art contemporain le mercredi… Le temps passe bien trop vite, et nous serions bien restés quelques jours de plus !

Ah, Fenocchio… sa réputation de meilleur glacier de Nice est bien méritée! Griotte pour moi, vanille-poivre pour Benoît
Nous rentrons sur Paris pour le WE du 1er novembre où de nouveau rencontres et retrouvailles sont au rendez-vous… Grand-Mère, Françoise, Coralie, Laetitia, Céline, Emmanuel… Nous testons le Chipotle près d’Opéra, aussi bon qu’à NYC, et je teste pour la première fois de ma vie le bowling ! Hé oui, j’étais allée en Patagonie, mais jamais au bowling… On ne se moque pas ! Je marche aussi beaucoup dans Paris, toujours équipée de mon appareil photo…
Bref, ces quinze jours de retrouvailles sont passés à toute vitesse. Cela m’a fait plaisir de revoir tout le monde, vous m’aviez manqué 🙂
Et puis, après ces 11 mois de tour du monde et ces 15 jours de tour de France de la famille et des amis, il a bien fallu reprendre le travail…. Si, si ! C’est donc le lundi 5 novembre que j’ai retrouvé le chemin de l’hôpital. La reprise n’a pas été si dure que ça au final, même si il m’a fallu une quinzaine de jours pour me ré-habituer et retrouver mon efficacité. La première semaine j’ai ainsi sauté deux déjeuners et je suis sortie une fois à 20 heures passées… ce qui ne m’est plus jamais arrivé par la suite. Organisacion, organisacion 😉 Il faut dire aussi que ce nouveau poste est d’un niveau particulièrement bon, avec des chefs et collègues sympas, une bonne organisation et une bonne ambiance… forcément, ça aide, et cela faisait vraiment partie de mes critères de choix. Après, il faut bien sûr aussi se ré-habituer aux horaires stricts et parfois décalés, à la gestion des équipes, à la hiérarchie et aux WE sacrifiés… Mais bon, finalement j’ai repris le pli assez vite, et moi qui étais un peu inquiète à l’idée de m’ennuyer, ou de ne plus être passionnée j’ai découvert qu’heureusement cela n’était pas le cas et que j’aimais toujours autant ce que je faisais.
Le retour s’est bien passé pour Benoît aussi, qui a retrouvé avec bonheur ses amis, ses proches et son Paris chéri à partir de début septembre. Niveau boulot cela a été un peu plus compliqué, puisque son congé sans solde durait jusqu’à début novembre normalement. Il n’a donc pas pu travailler en septembre, et a pu avoir un mi-temps avec pose de congés payés pour avoir un temps plein en octobre. Un nouveau job se profile pour lui à partir de janvier 2013…
Voilà donc pour les nouvelles concernant le retour, phase ô combien délicate après un tour du monde… Prochain article, le bilan général de ce tour du monde ! (quand y’en a plus, y’en a encore !)
Cool le petit tour de France des proches, avec une spéciale dédicace pour Lyon forcément… nous n’y sommes plus, car retour de voyage a coïncidé avec changement de vie pour nous, et pour l’instant, Annecy est notre point de chute, puisque j’ai trouvé un nouveau boulot là-bas, mais Lyon reste notre ville de coeur si jpuis dire et on aime bien y retourner de temps en temps (pour la fête des lumières tout récemment !). Bref, jte raconte ma vie là, mais c’est juste pour dire que même si on se remet assez vite à la “vie normale” et au train-train quotidien, on reste quand même transformés par cette aventure, et on ne voit plus les choses pareil, on relativise, on apprend à profiter pleinement des ptites choses simples du quotidien qui peuvent paraître banales mais qui sont tellement importantes ! Par contre, il y a d’autres choses qui sautent aux yeux et qu’on a du mal à supporter (pour ma part en tout cas !) : la société de consommation par exemple, l’égoïsme, l’indifférence mais bon, on a apprend à vivre avec puisqu’on ne referra pas le monde de toute façon !
Je me reconnais dans le tri des fringues… j’ai fait pareil en rentrant ! J’avais presque l’impression de ne plus reconnaître mes affaires, comme si elles appartenaient à une inconnue… trop bizarre ! Par contre, c’est sur qu’on est bien content de retrouver quelques affaires coquettes de fille quand même ! Mais j’avoue que l’idée de repartir en sac à dos nous titille tous les jours avec Nico, on espère refaire un voyage dès 2013 mais ce sera “que” pour des vacances cette fois-ci !
Bref, j’espère que tout va bien pour Benoit et toi.
A bientôt,
Véro
Coucou Véro,
Ah ça me fait bien plaisir de te recroiser par ici, et de voir que tout va bien pour vous… même si vous aussi le virus du voyage vous titille toujours 🙂 C’est vrai que Lyon est une très jolie ville, quant à Annecy c’est une ville sur ma (longue) liste des destinations à découvrir. Si jamais vous passez sur Paris un de ces quatre, n’hésitez pas à nous faire signe…
Gros bisous et à bientôt !
Aurélie.
PS : quelle destination alors, pour 2013 ? Back to India ?
Nous ne sommes pas encore partie que j’appréhende déjà le retour…j’ai peur d’avoir du mal à reprendre le train train quotidien! Heureusement j’aime beaucoup mon métier, je pense que c’est un bon point pour reprendre une vie “normale” plus facilement. Et puis, ça doit faire du bien de pouvoir à nouveau passer du temps avec nos proches!
Pour sûr, aimer son boulot rend les choses plus facile… Je n’ose pas imaginer un retour dans un travail que l’on déteste. Mine de rien, c’est qu’on y passe du temps dans la vie quotidienne ! Après, je ne te cache pas que le retour a été un peu dur… J’en parle dans le “bilan à 1 an” http://smilingaroundtheworld.com/2013/10/21/un-tdm-et-apres-bilan-un-an-apres-le-retour/#more-8221 et “bilan à 2 ans” http://smilingaroundtheworld.com/2014/10/21/bilan-deux-ans-apres-le-retour-deja/#more-10477 Le plus dur pour moi a été de me retrouver de nouveau dans une routine dont j’ai tendance à me sentir prisonnière. Mon caractère fait que j’ai besoin de nouveauté, de “mise en danger” (toutes proportions gardées), et les journées qui semblent écrites d’avance me dépriment rien que d’y penser. Pour lutter contre cela nous avons fait d’autres projets, nous bougeons au maximum, mais c’est sûr que cela n’est pas comparable avec un an de voyage et de liberté totale…
Aurélie.