
Personne …
Le matin se termine non pas par une grasse matinée bien méritée mais par un lever tout à fait normal. Benoît traîne un peu au lit, Aurélie se fait appeler par sa famille sur le téléphone de l’hôtel. Nous sommes obligés de mettre fin aux coups de fils à cause de l’échéance de fermeture du buffet du petit déjeuner (oui oui, tout est une question de priorités ! ;-))
Nous partons ensuite visiter le village de Sillustani, et en particulier son site archéologique. En arrivant sur place nous sommes un peu inquiets : c’est totalement désert à tel point que nous craignons que cela soit fermé.La spécificité touristique de ce site, ce sont les tombes circulaires pré-incas & incas édifiées sur une colline. Il y a notamment une célèbre « tombe au lézard » dont l’animal homonyme est sculpté sur la tombe. Des ouvriers sont en train de restaurer cette tombe, et nous montrent la gravure du lézard. Ils nous expliquent que la gravure était autrefois en or, mais que celui-ci a été pillé par les Espagnols.
Une grande partie des tombes sont en restauration, c’est-à-dire que les pierres sont numérotées et posées au sol pour reconstruction de la structure interne. Certaines tombes abritent maintenant discrètement des réservoirs d’eau (Nous sommes à 2 pas du désert, et l’eau est un vrai trésor par ici).
Ce qui nous marquera le plus à Sillustani cependant, cela sera les paysages. La colline qui abrite les tombes surplombe deux lacs, de part et d’autre. Nous découvrons en premier un lac un peu asséché… puis, de l’autre côté, un lac d’un bleu magnifique avec une île superbe ! Nous sommes ravis, et très impressionnés par ce paysage.
Nous finissons la visite un peu au pas de course car nous n’avions négocié qu’une heure d’attente avec notre taxi, et l’heure de notre bus pour la Paz approche doucement. Sur le trajet du retour nous nous arrêtons pour prendre une photo panoramique de Puno.
De retour à Puno nous un restaurant où pourrions manger pour pas cher et rapidement. Nous trouvons notre bonheur dans une petite pizzeria.
Les inquiétudes :
- Nous avons 35min pour commander & manger,
- Le four à bois d’en bas est éteint, (mais le cuisinier nous assure qu’ils ont un four en cuisine).
5 min plus tard nous sommes les heureux propriétaires d’une pizza végétarienne… cuite au micro-ondes. Bon, elle est bonne quand même, on vous rassure !
Nous avons du mal à trouver un taxi pour aller au terminal des bus, du coup nous terminons dans une espèce de taxi-mobylette, ou seul la valise d’aurélie rentre sur le porte-bagages, et dont l’habitat est fait de toile cirée. (Imaginez un pouss-pouss tracté par une mobylette)
Nous quittons le Pérou contents de notre séjour de presque un mois, mais pas fâchés d’aller découvrir autre chose. Le passage de la frontière entre Pérou et Bolivie se passe très facilement. Il y a trois guichets pour changer de pays, un à la police péruvienne, un à l’immigration péruvienne, et enfin un à l’immigration bolivienne. Heureusement nous sommes dispensés de visa contrairement aux Américains. Nous profitons également de la frontière pour changer nos derniers Soles contre quelques Bolivianos, à peine de quoi se payer un taxi en arrivant à la Paz.
Le trajet se fait en deux parties : Puno-Copacabana, puis Copacabana-La Paz. Le premier bus prend 2 heures de retard, du coup la correspondance à Copacabana se fait à toute vitesse. Il n’y a de toilettes dans aucun des bus, heureusement qu’on s’est arrêtés à la frontière !
Le trajet Copacabana-La Paz est chaotique. Nous devons traverser un petit morceau du lac Titicaca mais il neige, puis pleut. Normalement le bus vide traverse sur une barge, et les passagers sur un bateau spécial. Malheureusement aujourd’hui, du fait des intempéries il n’y a plus de bateau « passagers »… Nous nous retrouvons donc chargés sur la barge, toujours dans le bus, à espérer que tout se passe bien. La barge tangue beaucoup, c’est impressionnant… La traversée se passe bien au final.
Nous arrivons exténués à La Paz. Nous attrapons un taxi pour rejoindre notre hôtel, où heureusement tout se passe comme prévu.