C’est une envie pressante qui me tire de la tente un peu avant 6H. Je m’extirpe à regret de la chaleur de mon sac de couchage et je me faufile dehors en essayant de ne pas réveiller Benoît. Nous sommes arrivés tard hier soir, il faisait déjà nuit, et je n’avais pas réalisé à quel point l’emplacement où nous avons planté la tente était fabuleux. Nous sommes littéralement face au Saint-Laurent, à quelques mètres de l’eau, et le soleil est en train de se lever sur le fleuve, dans une débauche d’orangé. Lire la suite