Des mines de Lewarde au cœur d’Ostrevent

Le samedi, deuxième jour de ce blogtrip à la découverte du nord de la France, nous commençons la journée du bon pied avec un excellent petit-déjeuner servi dans la salle commune du gîte. Le soleil entre à flots dans la pièce, quelle chouette manière de commencer la journée ! Je quitte le Spartiate  à regret, j’ai beaucoup aimé cet endroit et je le garde en tête si un jour j’organise un week-end familial ou amical.

Pour cette deuxième journée de blogtrip, c’est Justine qui s’occupe de nous, direction les mines de Lewarde. C’est une visite que j’attendais avec impatience, ce que j’avais appris de ce lieu lors du WAT19 avait aiguisé ma curiosité. Cet ancien site minier a été transformé en musée, avec une partie exposition et une partie immersion dans la mine. La partie exposition est très bien fournie, avec tout un tas d’objets d’origine qui sont exposés, des lampes aux tenues des mineurs, en passant par les moteurs des machines d’extraction. Il y a également une exposition temporaire très intéressante sur un reportage qui avait été fait au cœur de la mine par Paris Match, avec de belles photos.

Arrivée aux mines de Lewarde

Question mystère : à quoi fait donc référence ce panneau ?? (réponse dans quelques photos…)

Lampisterie, où les mieurs récupéraient leur lampe…

… en échange d’un jeton

Et puis, nous mettons nos casques sur la tête et nous empruntons l’ascenseur qui nous conduit dans les entrailles de la terre, au cœur de la mine. Plusieurs galeries ont été réaménagées et permettent d’avoir un aperçu des conditions de travail dans la mine et de l’évolution de celles-ci au cours des décennies. Le travail était extrêmement pénible, avec des températures pouvant dépasser les 40°C, beaucoup de bruit et de poussière… Les séquelles respiratoires chez les mineurs étaient très fréquentes.

Les mineurs devaient parfois travailler dans des endroits très exigus

… et voilà la réponse à la question d’un peu plus haut ! On descendait aussi des chevaux dans la mine…

Lorsque nous retrouvons enfin l’air libre, nous faisons la connaissance de M. Jack, un ancien mineur qui a commencé à travailler dans la mine à l’âge de 14 ans. Il nous raconte sa première journée à la mine, son travail quotidien… C’est très émouvant.

La salle des pendus, où les mineurs suspendaient leurs affaires “civiles”

Après cette visite passionnante, place au déjeuner ! Cette fois c’est à la chèvrerie Les chevrettes du terril que nous nous installons. Ce n’est pas très végé, on nous sert notamment pas mal de charcuterie et de pâté, et ça manque un peu de verdure à mon goût, mais je me régale avec le fromage de chèvre qui est produit sur place et avec les gaufres servies en dessert.

C’est plus que repus que nous attaquons ensuite l’activité de l’après-midi avec Marie, de l’office de tourisme Cœur d’Ostrevent : du vélo sur les terrils ! Je teste pour la première fois le vélo à assistance électrique, et j’ai une grosse pensée pour mon amie Clio, grande fan du mode turbo… C’est vrai que c’est spectaculaire ces assistances ! Enfin, je reste quand même sur mon idée que ce n’est pas tout à fait du vrai vélo 😉 Nous passons deux heures à nous balader, d’abord du côté du terril de Rieulay qui a été aménagé en parc avec activités nautiques de loisir, puis du côté de Pecquencourt où nous découvrons la cité pavillonnaire Lemay et la cité jardin Sainte Marie. Ces deux cités minières (ou corons) sont des exemples de quartiers où étaient logés les mineurs et leurs familles. L’idée était de leur apporter le plus de confort possible afin qu’ils continuent de travailler à la mine ; toutes ces maisons possèdent ainsi un petit potager, que les épouses des mineurs pouvaient cultiver. Aujourd’hui toutes les mines alentours sont désaffectées, mais d’anciens mineurs ou veuves de mineurs habitent toujours dans ces quartiers.

Rencontre avec une copine en récupérant les vélos

Balade cycliste au terril de Rieulay

Arrivée à la cité minière

Les maisons peuvent sembler identiques au premier coup d’oeil, mais en fait elles sont toutes différentes

Celle-ci possède un pigeonnier dans le jardin

Après cette belle balade nous rendons les vélos et disons au revoir à Marie et au bassin minier… C’est Mélanie, de l’office de tourisme de Douai, qui prend le relais et qui va nous faire découvrir sa ville. Mais ceci est une autre histoire, que je vous raconterai un peu plus tard 🙂

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9 réflexions sur “Des mines de Lewarde au cœur d’Ostrevent

  1. Elisabeth dit :

    Passionnant reportage, Merci de nous faire découvrir cette région

    • Merci pour ton message ! Le nord est une région que je connais peu mais qui m’a toujours intéressée, alors je suis bien contente d’avoir pu la découvrir un peu plus. Et j’avais oublié de te répondre à propos du volcan : l’éruption n’a pas duré très longtemps alors nous n’avons pas eu l’occasion d’aller la voir de plus près… Une prochaine fois j’espère ! Je t’embrasse.

  2. mezzarobert dit :

    J’ai aussi eu l’occasion de tester le vélo électrique récemment et c’est quand même assez fou ! Je pense que c’est vraiment bien pour les gens qui n’ont pas/plus la force de faire du dénivelé ou pour ceux qui veulent aller travailler à vélo sans arriver en nage, quand leur boulot est en haut d’une montée 😉

    • mezzarobert dit :

      À chaque fois j’écris mon prénom mais ça commente en tant que “mezzarobert” parce que WordPress me demande de me connecter…

    • Pas faux pour l’arrivée au boulot en nage… ça marche aussi pour le vélo sous les tropiques 😉 Mais bon, je reste une puriste je crois !
      Bon et alors du coup, c’est Myriam ou Julien qui écrit ?? 😉

      • mezzarobert dit :

        J’ai récupéré mon vélo depuis deux jours donc je peux enfin l’utiliser pour aller au boulot ! Ça monte à la fin mais je n’arrive pas complétement en nage, heureusement ! C’est vrai que ça marche aussi pour le vélo sous les tropiques…
        C’est toujours Myriam qui écrit 😉

  3. Super cette balade à vélo le long des terrils, j’aurai adoré ! C’est sur que l’histoire des mines racontée par un ancien mineur ça change tout !

  4. […] de l’office de tourisme de la ville, qui est notre guide. Elle nous retrouve après notre balade en vélo et nous accompagne jusqu’à l’hôtel Ibis de Douai, où des chambres ont été réservées pour […]

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