Autant le dire tout de suite, nous n’avons pas été conquis par la ville en elle-même. Cusco est l’ancienne capitale inca, et regorge donc de témoignages incas… malheureusement exploités de manière à faire de cette ville un vrai piège à touristes. Tout est fait pour faire payer les touristes. Les entrées dans les musées sont chères, et souvent regroupées sous forme de « boletos », c’est-à-dire de billet combiné regroupant plusieurs sites. Là où le bât blesse, c’est qu’il est souvent impossible de visiter un de ces sites sans acheter le boletos complet… Et le tarif étudiant pour le « boletos touristico » regroupant le plus de choses est réservé aux moins de 25 ans.
Le côté très touristique de Cusco fait également que nous nous faisions alpaguer à tous les coins de rues, par des taxis, des vendeurs ambulants… Un peu ça va, beaucoup ça devient carrément lassant.
Bref, nous n’avons pas adoré Cusco… et si nous y sommes restés aussi longtemps, c’est qu’il y a beaucoup de choses intéressantes à faire dans les environs ! Nous sommes ainsi partis de Cusco pour aller au Macchu Pichu, à Pisac, pour faire le trek du Choquequirao… Nous y reviendrons dans les prochains billets 🙂
Nous avons également profité de notre première semaine à Cusco pour prendre des cours d’espagnol. Après avoir hésité, nous nous sommes finalement décidés pour 2h/jour de cours particuliers, dans une école que Benoît avait trouvée sur internet. Nous avons pu commencer dès le lundi de notre arrivée, et ces cours nous ont été très profitables. Benoît a amélioré sa grammaire et son vocabulaire, quant à Aurélie elle a appris les bases et de quoi de se débrouiller dans la vie de tous les jours.
Notre première semaine à Cusco s’est donc déroulée de manière assez routinière : petit déj à l’appart, cours d’espagnol le matin de 8H30 à 10H30, deuxième petit-déj à base de thé et de pain beurré en rentrant de cours (l’effort intellectuel, ça creuse !), un peu de thèse pour Benoît et de journal de bord pour Aurélie, déjeuner puis visites l’après-midi, soit tous les deux, soit juste pour Aurélie pendant que Benoît retravaillait.
Nous sommes aussi allés très régulièrement dans un petit bar à jus de fruits frais que nous avions découvert dès le premier soir, qu’est-ce que c’était bon !