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Trois jours à Dijon entre cousines (du 13 au 15 mai 2019)

En mai, c’est le retour du tour de France des amis… et en l’occurrence de la famille. Je m’en vais en effet passer quelques jours à Dijon chez ma cousine Gwenaëlle, avec laquelle j’avais découvert Budapest l’an dernier. C’est l’occasion de passer d’agréables moments en famille, de papoter entre cousines, et aussi de découvrir Dijon, une ville que je ne connaissais pas du tout.

Malgré une arrivée sur place un peu chaotique – je me prends une poussière dans l’œil dans le bus, et je me retrouve en urgence chez l’ophtalmo car elle refuse de partir – Dijon me plaît rapidement beaucoup. Tout le centre-ville est piéton, les rues sont larges, c’est très agréable pour se balader. Je fais un premier petit tour en attendant que Gwenaëlle sorte de son travail, et puis nous fêtons nos retrouvailles en terrasse, face au palais des ducs de Bourgogne, autour d’une praluline et de bières. Miam !

La place François Rude, dite aussi place du Bareuzai…

… et son beau vigneron (Bareuzai) en train de fouler du pied le raisin. Ce nom « Bareuzai » veut dire « bas rosés », en référence à la coloration des bas blancs du vigneron lorsqu’il foulait le raisin. Il ne portait rien d’autre que cela afin de ne pas abîmer d’autres vêtements.

Retrouvailles !

Palais des ducs de Bourgogne

La Banque de France

Le lendemain c’est tourisme à fond ! Le matin, après un petit café face aux halles, nous faisons une visite guidée de l’hypercentre avec l’office du tourisme. J’apprends plein de choses, et Gwenaëlle aussi. Les rues sont bien plus larges qu’ailleurs car au Moyen-Age la ville était plus riche que d’autres, donc les gens pouvaient se permettre de « perdre » de la surface au sol. Je découvre les maisons à pans de bois, la cathédrale et ses dizaines de gargouilles, la chouette qui peut exaucer un vœu (mais uniquement si l’on regarde la salamandre avant et pas après – c’est toute une procédure !)

Le traditionnel café de 10H30 😉

Les halles de Dijon

Au bout de la rue, la cathédrale…

… ses sonneurs de cloches : Jacquemart, sa femme Jacqueline et leurs enfants Jacquelinette et Jacquelinet…

… et ses gargouilles !

Le diable à la sortie de la cathédrale

La chouette…

… et la salamandre

La maison la plus ancienne de Dijon

Nous déjeunons en terrasse chez Gina, ma burrata et ma pavlova remplissent tous les critères de l’absolue décadence, c’est trop bien ! En guise de promenade digestive nous marchons jusqu’au parc de la Colombière, avant de retourner faire un petit tour en ville. Je découvre notamment la boutique Fallot, que de moutardes ! Il fait bien chaud et nous nous offrons un petit verre dans un café.

Burrata @Gina

Sublimissime pavlova…

Parc de la Colombière

Les moutardes Fallot

Anciennes façades découvertes dans une nouvelle boutique… superbes !

En fin de journée nous montons au sommet de la tour de Philippe le Bon. De là-haut nous avons une vue à 360° sur la ville. Le soir, après un dîner en famille nous partons entre cousines au ciné. Nous allons voir « Mon inconnue », pas le film du siècle mais un bon moment de cinéma tout de même, et un coup de cœur pour Benjamin Lavernhe, au jeu excellent.

Au sommet de la tour Philippe le Bon

Pointillisme

Avant d’aller au cinéma, salutations à l’ours blanc de Pompon !

Le dernier jour, Gwenaëlle travaille le matin alors j’en profite pour aller visiter le musée de la vie bourguignonne. La muséographie de certaines salles pourrait être améliorée (le texte explicatif écrit à la main en vagues sur les vitrines, c’est un choix audacieux mais pas très pratique à l’usage…) A l’étage, on peut voir plusieurs boutiques reconstituées, et découvrir certains objets reliés aux produits emblématiques de Dijon (la moutarde Amora, les biscuits Pernot…). Le musée se situe dans un ancien couvent ; on peut se promener dans le cloître, qui est très agréable.

Pourquoi tant de haine ?

Reconstitution d’une ancienne pharmacie

L’après-midi nous allons voir une expo sur l’urbanisme à Dijon au centre culturel « Latitude 21 ». L’exposition présente plusieurs projets d’urbanisme abandonnés pour la ville. Il y a également une petite expo sur les poyèdres. Après un peu de shopping nous terminons la journée en beauté chez Monsieur Moutarde, un bar alliant déco au top et cocktails travaillés. La déco nous rappelle les ruin bars de Budapest ; lorsque Gwenaëlle explique cela aux serveurs ils lui répondent que leur inspiration était plutôt « pubs anglais », moui, nous ne sommes pas convaincues ! En tout cas l’adresse est bonne…

@Monsieur Moutarde

Voilà donc pour cette deuxième escapade cousinesque, moins lointaine que la version 2018 mais tout aussi sympathique. J’ai beaucoup apprécié Dijon, son architecture, sa vie culturelle et son centre-ville entièrement piéton. C’est une ville où il fait bon vivre ! Maintenant il va falloir commencer à réfléchir à la cuvée 2020… Les bonnes habitudes, ça doit se garder 😉

Le chouette piano de la gare de Dijon

Infos pratiques si vous voulez aller à Dijon :

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