Smiling around the world

Aujourd’hui nous quittons la côte pour nous diriger plein nord dans les terres : direction Stonehenge ! Cet endroit me faisait rêver depuis des années – même si apparemment j’y étais déjà allée enfant, ma mère est formelle 😉

On parle beaucoup de Stonehenge mais en fait toute la région est pleine de sites préhistoriques. Nous faisons un point arrêt à Woodhenge, un site autrefois constitués de mâts de bois dressés vers le ciel. Ils ont désormais disparu, mais sont matérialisés par des plots de béton. On ignore la signification de ce lieu pour nos aïeux, mais de nombreux objets et ossements animaux y ont été retrouvés, enfouis sous les troncs. Nous partons ensuite à la recherche de la Cuckoo Stone, une pierre autour de laquelle se déroulaient des cérémonies. Nous la trouvons au beau milieu d’un champ, elle a l’air d’une pierre tout à fait standard…

Pause fraises au bord de la route

Depuis la route, on aperçoit au loin Stonehenge. MErci aux embouteillages (tout le monde voulait regarder ! ) qui m’ont permis de faire cette photo !

Woodhenge

Cuckoo Stone

Nous apercevons de loin la silhouette du Visitor Center de Stonehenge, qui se détache à contre-jour sur les champs et les prairies. Nous nous garons sur l’immense parking, avant de pique-niquer à l’entrée du site. Nous profitons ensuite d’une petite sieste de MiniChou pour attaquer la visite du musée. Parfait ! La visite nous apprend pas mal de choses, notamment que Stonehenge ne fut pas bâti d’un coup : sa construction, suivie de modifications et de réarrangements, s’étalât sur une période de 1000 ans (entre 3000 et 2000 ans avant JC). Les pierres constituant le site sont de différentes origines, certaines provenant de carrières situées à plusieurs dizaines de kilomètres de là. Cela nous rappelle un peu les Moais de l’île de Pâques, acheminés on ne sait comment sur toute l’île… Ma section préférée est l’exposition temporaire, où sont exposées des photos prises par des particuliers à Stonehenge entre 1900 et 2020. Il est très intéressant de voir l’évolution des lieux au fil des années. Certaines photos sont accompagnées d’un petit texte, la replaçant dans un contexte parfois très émouvant.

On pense que le village des bârtisseurs de Stonhenge était constitué de maisons de ce type. Les toits de chaume étaient pleins de nids d’oiseaux lors de notre visite, c’était chouette !

Les pierres sont à deux kilomètres du Visitor Center, et il y a deux options pour y accéder : à pied ou avec la navette ! J’opte pour la balade pendant que Benoît et MiniChou sautent dans le bus. Ils arrivent bien avant moi. Benoît a la bonne idée de m’attendre juste à l’entrée, ce qui me permet de lui faire de grands signes lorsque le vigile me demande mon billet, que je n’ai pas. C’est hyper surveillé en tout cas, impossible de rentrer sans billet. Il y a pas mal de campings car garés sur la route adjacente.

En route pour Stonehenge !

Tumulus au bord du sentier – les personnes qui y furent enterrées vécurent plusieurs centaines d’années après l’élévation des pierres de Stonehenge.

Cela me fait quelque chose de pouvoir approcher ces pierres. L’intérieur du cercle n’est plus accessible pour des raisons de conservation, mais un sentier en fait le tour et permet de les contempler sous différents angles. Nous sommes en fin de journée et il n’y a plus grand monde, on apprécie ! Le ciel (très) plombé rajoute une petite note mystique.

Retour au Visitor Center

Nous faisons un dernier arrêt avant de rentrer, aux Durrington Walls, vestige du campement des constructeurs de Stonehenge, il y a 2500 ans… Nous reprenons ensuite la voiture direction la côte, entre Portsmouth et Southampton… à la rencontre de Maman Voyage et de sa famille, qui ont la gentillesse de nous recevoir quelques nuits ! Nous passons une très bonne soirée avec eux, quel plaisir d’enfin les rencontrer après toutes ces années à lire le blog 🙂

Durrington Walls, recouverts d’herbe