« Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage mais bientôt c’est le voyage qui vous fait ou vous défait. » Nicolas Bouvier, l’usage du monde
Cela fait des mois qu’une ébauche de ce bilan dort dans mes brouillons. Pas simple de clore une si belle et dense parenthèse ! Il y aurait tant à dire, tant à se souvenir, mais j’ai bien conscience que des tas de choses ne sont intéressantes que pour ceux qui les ont vécues, et je ne veux pas vous perdre en route 😉 Alors, si je voulais résumer un peu ces huit mois de voyage, que pourrais-je vous dire ?
Je pourrais vous parler des chiffres, vous dire que ce TDM2 c’était 8 mois de voyage, 11 pays traversés, 21 vols pris, 12kg perdus pour Benoît et 3 pour moi, environ 12500 euros/personne dépensés…
Je pourrais vous parler de nos découvertes les plus marquantes, le festival de neige et de glace d’Harbin, la floraison des cerisiers à Tokyo, le festival de l’eau à Mandalay, notre journée en famille avec les éléphants thaïlandais, le snorkeling avec les raies manta et la rencontre avec les dragons de Komodo, notre roadtrip australien et le bonheur de revoir Sydney, nos trois jours dans la forêt équatorienne avec Coralie, la laguna 69 enfin atteinte et les JO de Rio…
Je pourrais vous parler de nos coups de cœur gustatifs, des petites brochettes chinoises de pommes acidulées, des petits pains de la boulangerie de Latacunga, des banana pancakes de Bangkok, de la boisson au litchi de Bagan, de notre petit resto végé de Quito et de nos orgies japonaises au supermarché du mont Fuji.
Je pourrais vous parler de ce que l’on n’imagine pas forcément quand on parle de TDM. J’aurais pu vous parler de nos plus grosses galères, de ma double piqûre de guêpe/frelon à Florès et l’œdème monumental qui a suivi, loin de toute structure médicale, ou encore du vol de l’Instax de Benoît dans un bus équatorien. J’aurais pu vous parler des multiples cafards croisés, des piqûres de moustiques et de l’hôtel plus-miteux-tu-meurs à Labuan Bajo, avec les lits métalliques, les draps troués par des cigarettes, les fenêtres sans vitre, la mosquée en face et la douche au seau dans les toilettes. J’aurais pu vous parler des bagages sans cesse à faire et défaire, du silence qui m’a parfois tant manqué et de l’indispensable combo boules Quiès/baladeur mp3.
Je pourrais vous parler de tous les futurs voyages que ce TDM2 nous a donné envie de faire, de la Laponie en hiver aux bateaux-hamacs entre Belem et Manaus, en passant par les dinosaures de Khon Kaen, le Japon automnal, les temples de Mrauk-U, le centre de la Chine et du Laos, les îles Fiji, le sud de Perth, et la Patagonie encore et toujours…
Je pourrais vous parler de toutes les rencontres que nous avons faites. Il y a eu nos hôtes couchsurfing, Catia & Arto à Helsinki, qui nous ont ouvert leur maison alors que le timing n’était pas le meilleur pour eux, Richie & Gill à Perth, chez qui nous avons passé deux jours à parler liberté, simplification de vie et couple childfree, Yi à Shanghai, si différent de nous… et puis Fabricio et ses deux collègues/colocs à Sao Paulo. Il y a eu aussi les autres voyageurs croisés, nos partenaires de Gibbon Experience, de trek survivor, de trek entre Kalaw et le lac Inle, la famille de camping-caristes rencontrés aux Galapagos… Et puis, il y a eu toutes ces personnes qui ont croisé notre route, cet étudiant chinois avec qui nous avons joué à la pétanque sur notre couchette dans le train, ces dames qui ont attendu le bus à Florès avec nous, et avec lesquelles nous avons fait une séance d’Instax totalement surréaliste, l’équipage de notre bateau vers Komodo… Tant de rencontres, tant de moments partagés, et une fois de plus le rappel que l’Homme est bon… !
Je pourrais vous dire que nous retenons que partir est simple comme acheter un billet d’avion, que le plus difficile est d’en prendre la décision, que notre plus grand luxe est le temps… et que chacun est maître de ses choix et de son destin.
Oui, je pourrais vous parler de tout cela… mais au final, ce qui me reste le plus de ce voyage, près de sept mois après notre retour, c’est le sentiment d’avoir pleinement vécu. C’est la réalisation de rêves parfois très anciens, la découverte quotidienne de nouvelles choses, la curiosité sans cesse en éveil. C’est le goût de la liberté, les réveils chaque jour dans un nouvel endroit, avec une journée « page blanche » à écrire devant nous. C’est un certain retour à l’essentiel aussi, avec peu d’objets et d’affaires, mais plus de présence, de temps et de fantaisie. C’est avoir pu profiter de l’autre durant huit mois à temps plein, et d’en redemander…
Et puis, surtout, ce sont les émotions exacerbées, les moments où j’ai eu le souffle coupé, ces instants où d’une lumière, d’une note, d’un regard, j’ai saisi une seconde la perfection des choses, et touché la Beauté du doigt. Ces moments où soudain, le temps se suspend et où l’on se sent exactement là où on devrait être… De plus en plus, je me rends compte que ce sont pour ces moments-là que je vis, et vers ces moments-là que je veux tendre. Je veux une vie de découverte et de nouvelles expériences, je rêve de route de la soie, de descente des Amériques en van, de carretera australe, de traversée du Canada en train, de cours d’allemand en Allemagne, de traversée d’Europe en vélo et de revoir New York. Je rêve d’équilibre, un peu, et de déséquilibre, beaucoup.
J’écoutais il y a quelques jours une conférence TED de Dustin Garis, sur la poursuite d’une vie mémorable, et une phrase qu’il dit à un moment m’a beaucoup marquée :
« Life is not the number of days you live, it’s the number of days you remember » (la vie, ce n’est pas le nombre de jours que l’on vit, c’est le nombre de jours dont on se souvient)
Dans le même genre il y a aussi la petite phrase de Phil Bolsta :
« Life is not measured by the number of breaths we take, but by the moments that take our breath away » (la vie ne se mesure pas par le nombre de respirations que nous prenons, mais par le nombre de moments où nous avons le souffle coupé)
Personne ne sait ce que le lendemain nous réserve, alors autant vivre pleinement dès aujourd’hui…
Notre premier voyage au long cours nous a apporté certaines choses, le deuxième nous en a apporté d’autres, dont un plus grand affinage de nos priorités et choix de vie. Ce n’est pas encore parfait, et je vous mentirais si je vous disais que nous mettons désormais tout cela en application complète, mais une chose est sûre, nous savons l’un et l’autre mieux ce que nous souhaitons, pour soi-même et pour nous, dans les années et la vie à venir.
Merci à vous tous qui nous avez suivis durant ce voyage, merci à ceux d’entre vous qui nous ont écrit et donné de leurs nouvelles, merci d’être là y compris lorsque nous, nous ne sommes pas là. Merci aussi à nos familles qui ont été d’une grande aide sur le plan logistique durant ces 8 mois d’absence. Spéciale dédicace à mes parents et ma sœur, qui ont vraiment été hyper aidants pour moi dans une année hélas chargée administrativement… Merci à vous, et à bientôt !
Bonjour Aurélie,
Si tu savais comme je suis d’accord avec toi ! Mais voilà, ce n’est pas toujours facile à faire pour tout le monde, et cela me fait réaliser quelle chance on a eu, nous aussi, de “faire” nos rêves. Merci de nous faire partager tout ça et surtout, continue à nous faire vivre les escapades réunionnaises.
Au fait, je n’ai pas encore pris le temps de répondre à ta question sur notre escapade en Poitou/Charente : le petit igloo est fait en… coquilles d’huitres (nous sommes à Marennes !)
Bisous à vous deux
Bonjour Laurianne,
Merci pour ton petit mot, et pour ta réponse à cette question qui me turlupinait 😉 C’est vrai que ce n’est pas forcément facile, et nous avons la chance par exemple d’être en bonne santé. Après, je pense que beaucoup de choses dans la vie sont une affaire de choix et de priorités, avec des choix pas forcément faciles à faire, mais faisables si on en a vraiment l’envie. Je trouve toujours dommage quand j’entends “oui mais moi, je ne peux pas” (à propos de voyages mais pas que, cela s’applique à tout plein de choses) alors qu’il suffirait simplement de se donner un peu de mal… et d’arrêter de se dire que c’est impossible. Je pense souvent comme ça à un ami qui s’est mis à la musique à 30 ans passés, et qui maintenant joue dans deux groupes… Bref, il faut lutter contre la peur, pour réaliser ses rêves !
Gros bisous et à bientôt j’espère 🙂
La vie ne devrait être faite que de banana pancakes et de bains avec les éléphants 😉 Joli bilan… To be continued !
xxx
Mais totalement ! Bon, on sait que ce n’est pas possible à 100%, mais autant tout faire pour manger le plus de banana pancakes et pour voir le plus d’éléphants possible 😉
Bisous loupiot ! 😉
C’est chouette tous ces beaux souvenirs !
Oui, c’est cool… J’adore me replonger dedans 🙂 Bises !
Encore un article tellement plaisant à lire ! Je me décide enfin à laisser un commentaire, mais cela fait trois ans que je suis le blog… j’ai l’impression de vous connaître ! Vous étiez là en 2014 des que nous avons décidé de partir, en 2015 quand nous sommes partis, pendant notre tour du monde, et vous êtes encore là au retour ! Merci… et le bonjour d’une salle d’embarquement bordelaise un samedi matin de voyageurs en partance pour Lille ! Aurélie et Xavier (tdmalabelleetoile).
Bonjour et merci pour ce petit mot, qui me touche beaucoup ! Cela me fait toujours quelque chose lorsque des lecteurs de l’ombre se dévoilent, et encore plus lorsqu’ils me disent que cela fait 3 ans qu’ils nous suivent 😉 Bon séjour à Lille, et pour sûr j’irai faire un tour sur votre blog !
Commencer un article en citant Nicolas Bouvier ne pourvait être que de très bon augure.
Merci pour ce superbe article qui booste à repartir sur les routes, n’importe quelles routes, à l’autre bout du monde ou à côté de chez soit. Je n’ai pas souvent commenté mais j’ai souvent lu et c’était souvent top 🙂
Bonne continuation et on attend les relations du TDM3 avec impatience !!
Ah ah mais tu passes encore par ici toi ? ça me fait plaisir, tiens 🙂 Merci pour les compliments en tout cas, et je te souhaite plein de nouveaux départs et de belles routes à parcourir, en duo et en solo. Où en es-tu maintenant ? Et c’est quoi, les “relations du TDM3” ? En tout cas pour sûr, il y aura un troisième grand voyage 😉
Relations dans le sens de relater, raconter 🙂
On habite maintenant à Groningen, au Nord de la Hollande. C’est super sympa et charmant, il y a même des jours où il ne pleut pas! Je comprends que vous vivez la tête en vas dans l’hémisphère sud maintenant (veinards). Mais, si par hasard vous voulez visiter cette partie méconnue des Pays-Bas, on vous accueillera avec plaisir ! Et puis après s’être lu les histoires des uns des autres par écrans interposés ça pourrait être très sympa qui plus est 🙂
Ah ah OK ! Bon va falloir patienter un peu pour le TDM3 tout de même 🙂 Merci pour les news, et pour l’invitation que je garde en tête… C’est vrai que l’on vit la vie en bas (enfin, surtout moi pour le moment, mais Benoît arrive dans 15 jours, hip hip hip hourra) mais on est quand même souvent en métropole, donc ce serait avec plaisir pour un petit WE hollandais. A organiser donc ! 🙂 Idem pour vous, si un cargo/un palace sur mer/un avion vous conduisent jusqu’à l’océan indien, faites-nous signe…
Grosses bises et bon lundi !
Coucou !
Ça fait longtemps que je pense que vous et moi avons la même “philosophie” du voyage. Aussi, forcément, et même si nous ne faisons pas toujours les mêmes choix, je me retrouve beaucoup dans ton joli texte.
La notion dont tu parles et dans laquelle je me retrouve totalement c’est la recherche du “déséquilibre”. C’est beaucoup ça que personnellement je recherche et que d’autres associent malheureusement parfois à une “mise en danger” de perdre ses repères (alors que, bon sang, c’est ça qui est excitant).
Un autre aspect du voyage qui est essentielle pour moi, ce sont les contrastes. Le fait que chaque jour est différent et que par conséquence, comme tu le dis, la page est blanche chaque matin sans savoir quelle couleur elle aura pris finalement le soir, au moment de se coucher.
Enfin on pourrait en parler des heures non ? J’espère que ça se fera, sur une terrasse, devant la mer, et sous les latitudes tropicales que tu explorés aujourd’hui.
Bises
Didier
Bonjour Didier, et merci pour ce chouette commentaire. C’est vrai qu’il y a des voyageurs avec qui les points communs sautent immédiatement aux yeux, et depuis nos premiers échanges il est clair que tu en fais partie 🙂 Alors oui, vive le déséquilibre, vive les contrastes, même si (en tout cas me concernant) je ressens toujours un peu d’ambivalence avant de me lancer. Work in progress…;-) J’espère moi aussi que nous aurons l’occasion de parler de tout cela de vive voix, et que les choses vont se goupiller comme tu le souhaites au niveau pro. Grosses bises et à bientôt, au moins par blogs interposés !
Un magnifique article que j’ai lu 2 fois juste pour le plaisir ! Je me retrouve dans tes idées, particulièrement de vivre l’instant présent…. et tu peux imaginer qu’avec 25 ans de plus, on le vit l’instant présent, ici mais surtout ailleurs, lol !
J’adore aussi ce passage car il nous résume bien aussi : “Je pourrais vous dire que nous retenons que partir est simple comme acheter un billet d’avion, que le plus difficile est d’en prendre la décision, que notre plus grand luxe est le temps… et que chacun est maître de ses choix et de son destin”
Et rassures toi, tu ne me perdras pas en route, parce que tes articles sont toujours fort intéressants et tes photos, géniales!
Merci pour tous ces beaux moments partagés sur le blog!
Bizzzzz à vous deux!
Bonjour Vanoise ! Merci pour ces compliments, cela me fait plaisir que cet article t’ait parlé. Je vous souhaite à vous aussi tout plein de voyages, d’instant présent et de temps 🙂 Grosses bises.
Avec cet article, jattends logiquement le TDM 3 :p
Lol, tu peux, mais il va falloir patienter un peu quand même 😉
Que de merveilles traversées, d’embouches relevées et de bonheurs rencontrés.
Je ne suis pas prête pour un TDM mais j’ai un peu l’impression d’y participer à travers vos photos et descriptions! Voir les cerisiers japonais en fleurs c’est un rêve de gosse!
Merci Valérie pour ce gentil message ! Et tant mieux si mes textes et photos te font voyager avec nous, c’est (aussi ) le but de ce blog. Merci à toi pour ta lecture fidèle 🙂 Bises et à bientôt !
Cet article est … Surprenant. (J’ai écarquillée les yeux deux fois sur ta photo avec le varan. Si c’est bien un varan! Non, mais énorme!). Je ne sais pas si c’est quelque chose que j’aurai fais un jour, de voyager autour du monde en peu de temps… Déjà là, faire la route des pays tranquillement, j’ai l’impression toute fois de louper des choses. Mais ceci dit, vous avez pu aller là où bon vous semble comparé à nous, qui avons tout de même le fardeau du camion, qu’on ne peut faire traverser les continents comme ça. N’empêche que de voir toutes ces choses en si peu de temps, c’est comme… L’avoir fait en une nuit dans un rêve! Je vous envie tout de même et espère pour vous que vous recommencerez encore et encore ! Longue vie à la liberté de voyager 🙂
Ouiii c’est bien un varan, un dragon de Komodo plus exactement. Ils peuvent atteindre 3 mètres de long, et pèsent 70kg en moyenne. De belles bêtes… attention à la morsure par contre, leur salive est tellement pleine de bactéries que leurs blessures sont souvent mortelles, par infection.
Je crois que je ne me lasserai jamais de voyager, ici ou ailleurs, vite ou lentement… même si de plus en plus on ralentit le rythme de nos voyages, pour avoir le temps de profiter plus. Voyager est un tel bonheur et un tel dépaysement… Profitez bien de votre beau voyage 🙂
Coucou ! Super cet article, ça donne tellement envie de voyager 🙂 Pour nous c’est Grèce/Cyclades J-17 !!!!! Tellement hâte !!!!! En fait j’ai hâte de ne plus regarder la montre et de laisser la journée passer sans se soucier de savoir si je suis à l’heure ou pas ^^ Et de pouvoir dormir plus le matin aussi 🙂
Gros bisoux !!
Rhooo merci ma Laeti, il est trop chou ton commentaire 🙂 Trop bien pour les Cyclades, ça se rapproche !!! Je suis sûre que vous allez adorer… et puis un peu de temps en amoureux, c’est cool aussi 🙂 Vous allez vous reposer et découvrir tout plein de beaux endroits, sans la foule de l’été. Parfait quoi 🙂 Hâte que tu me racontes tout ça. Gros bisous !
Merci de ton passage sur mon blog, du coup je decouvre le tien avec plaisir! Quel voyage! J’avoue que si a une epoque un tour du monde m’aurait bien plus ce n’est plus un projet que j’ai, Il y a bien quelques endroits ou j’aimerai voyager mais pour l’instant notre priorite est plutot notre qualite de vie ici, car on a trouve l’endroit qui nous convient. Ce qui dans notre cas ne rhyme absolument pas avec routine et aucun depassement de soi par contre 😉
L’essentiel est que chacun trouve son bonheur, à l’instant t 🙂 Et je suis convaincue que selon les moments de la vie, les idéaux de vie peuvent évoluer, et tant mieux… Contente que vous ayez trouvé votre petit coin de paradis 🙂
J’ai lu moi aussi plusieurs fois ce bel article (mais oui, je lis régulièrement tous les articles même si je ne commente pas souvent!) Beau bilan qui donne à réfléchir aussi. Bien sûr, chacun est différent, a ses propres valeurs et attentes, mais je suis persuadée pour ma part qu’il y a aussi un bonheur à trouver dans le quotidien. Ces jours où on n’aura pas le souffle coupé, qui ne nous laisserons pas un souvenir hors du commun, mais où l’on respire tranquillement au rythme des enfants qui grandissent, des patients qui progressent, des loisirs dans lesquels on se réalise. La vie de tous les jours qui est à la fois toujours pareille et toujours différente. Certainement, les enfants (pour ceux qui ont envie d’en avoir bien sûr) contribuent à enrichir ce quotidien. Cela n’empêche pas de courir aussi après des journées extraordinaires dont l’attente illumine le quotidien, qui viendront nous couper le souffle et nous créer des souvenirs impérissables!
Je comprends ce que tu veux dire, c’est ce que j’appelle la “routine sympa” : toutes ces petites choses agréables de la vie quotidienne, les moments pas forcément exceptionnels mais où l’on se sent bien. Cette routine-là, nous en avons aussi besoin… je me souviens notamment de périodes durant ce TDM2 où nous avions le sentiment d’avoir vu et vécu tant de choses en peu de temps, qu’il nous fallait un peu souffler, nous poser, pour pouvoir “digérer” tout cela et repartir ensuite.
Après, lorsque je suis dans la “vie quotidienne”, et même si celle-ci est agréable, le fait est qu’il y a toujours un moment où je finis par m’ennuyer et par avoir envie de “plus” : plus de stimulation, plus de curiosité, plus de découvertes… peut-être avec un ratio différent de celui d’autres personnes, mais bon, heureusement que chacun est différent, cela fait un monde plus riche au final 🙂
A nouveau un bel article, une belle reflexion et une prise de recul, bravo. En fait, j’ai eu les larmes aux yeux, heureusement que ta photo “tête gonflée” m’a rattrapée au rire. “j’ai saisi une seconde la perfection des choses, et touché la Beauté du doigt”, yes, yes et re-yes, c’est tellement juste. Bon vent et bonjour de Singapour 🙂
Rhooo merci pour cet adorable commentaire 🙂 Et contente de t’avoir tout de même fait rigoler, d’ailleurs tu me rappelles qu’il faut que je retire cette photo ^^ Grosses bises, profite bien de Singapour, et à bientôt j’espère ! Benoît me disait que tu allais peut-être venir sur la Réunion ?
Quelle belle aventure !
“les moments où j’ai eu le souffle coupé, ces instants où d’une lumière, d’une note, d’un regard, j’ai saisi une seconde la perfection des choses, et touché la Beauté du doigt. ”
C’est pour ses moments là que je rêve chaque fois de repartir.
Bonjour et bienvenue sur ces pages 🙂 Ces instants magiques sont précieux… Je comprends qu’ils te poussent sans cesse à repartir. Ce sont pour eux que je voyage, et que je ne suis pas prête de m’arrêter 🙂